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Critique de oblo


Gibbsville est une petite ville de Pennsylvanie : tout le monde se connait, la bonne société comme la pègre locale se fréquentant dans les clubs et soirées privées. Julian English y fait figure d'homme idéal : époux vertueux, il gère un garage et est unanimement apprécié. le soir de Noël, pourtant, il jette son verre à la figure d'Harry Reilly, catholique richissime qui courtise sa femme, Caroline. L'affaire, qui semble sans importance, prend bientôt une ampleur que peu auraient soupçonné, conduisant Julian English à s'éloigner de cette société si parfaite en apparence, cependant qu'il voit ses amis se détourner de lui.
Ce roman qu'on peut rapprocher de Babbitt de Sinclair Lewis, bien que plus tragique, décrit très bien les mécanismes de la vie d'une petit vile provinciale, rythmée par les conventions sociales de la société bourgeoise. On y voit les luttes de pouvoir, l'omnipotence de l'apparence, l'hypocrisie sociale. Julian English, lui, se perd et s'autodétruit : un roman comme une dissection de la société américaine des années 1930.
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