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Critique de bilodoh


Un recueil en gros caractères, deux nouvelles, faisant partie de « L'homme que les femmes adoraient ».

Dans le premier texte, une écrivaine américaine célèbre est en visite à Varsovie en 1980. Elle trouve la ville sale, les gens peu sympathiques. D'origine juive, elle est confrontée à l'impression que dans ce pays, les pogroms ne sont pas loin, qu'il existe encore des relents d'antisémitisme.

La deuxième nouvelle porte sur un jeune homme exalté, au Q.I. trop élevé pour son bien, un être dont l'esprit se désorganise peu à peu. On assiste à la dégringolade, l'agitation, la coupure avec ses amis, l'insomnie et les pensées suicidaires.

Une expérience de lecture particulière que ce livre en gros caractères. Cette typographie est reposante pour la vue et sans doute utile pour les personnes qui ont des déficiences visuelles. Mais cette apparente facilité de lecture me semble au détriment de la fluidité. Je ne sais pas si c'est parce que comme lectrice je suis habituée à certaines tailles ou si ces grosseurs de caractères ont vraiment été adoptées par l'industrie du livre parce qu'elles sont optimales pour la lisibilité, mais je n'adopterai pas le rayon « gros caractères » de ma bibliothèque.

Un texte intéressant de la plume toujours habile de Joyce Carol Oates, mais au final, un format qui a nui au plaisir de lecture.
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