Des joggeurs dans un grand parc de la ville, une rupture amoureuse, une visite d'un musée de sciences naturelles, … autant de scènes de la vie quotidienne qui ne provoquent généralement pas de frissons. Et pourtant, dans chacune de ces nouvelles, Oates introduit un petit élément de malaise, juste un peu gênant au départ, mais qui ne cesse de croître jusqu'au dénouement.
Ces récits font forte impression, et le sentiment d'angoisse persiste quelque temps après la lecture. Ça n'empêche pas d'avoir envie de s'y replonger, avec le même plaisir qu'en agaçant une dent trop sensible.
J'ai découvert l'auteure avec ces textes, je n'hésiterai pas à glisser un de ses romans dans ma pile à lire à l'occasion. S'ils sont aussi que les nouvelles, ça peut valoir le détour.
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