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Citations sur Le musée du Dr Moses (20)

« J’aimais certains boxeurs. J’aimais les regarder de temps en temps. Mais la boxe… Non, je n’aimais pas ça. La boxe, c’est un business, un homme qui se vend à des types qui le vendent au public. Pouah ! » (p. 90)
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Olive était la seule femme que j'aie connue qui savait regarder dans mon âme comme par une fenêtre. Les autres, c'était un miroir qu'elles avaient vu. Leur propre visage qu'elles avaient vu et adoré.
(p. 187)
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Rien ne nous déroute davantage que d'être haï par quelqu'un. Nos propres haines secrètes, elles, nous paraissent si naturelles. Si inévitables. p.39
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La voix basse des adultes. De quoi parlaient-ils aussi intensément, pourquoi ma mère riait-elle, quel sens cela avait-il ? Je ne le saurais jamais.
Ces mille petits mystères de l'enfance. Jamais élucidés. Jamais même nommés.
Car le monde adulte est un mystère, vous ne le comprendrez jamais. Vous devez pourtant vous soumettre à son autorité. Un jour, vous aurez vous-même à y entrer.
(p. 83)
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Sa peau avait la teinte de la mélancolie.
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Quelquefois Dolores elle-même ne savait pas vraiment si elle était réelle ou (d'une certaine façon) une fille dans les rêves des autres.
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Les rapports humains: des énigmes. Vous vous les racontez pour déchiffrer leur sens, mais vous ne savez pas (comment le pourriez-vous?) si elles ont un sens déchiffrable.
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Cette fois, c'étaient des méthamphétamines, le père en avait été informé. Avant cela, il y avait eu le crack. Au lycée, marijuana, cocaïne. Un peu plus tard, héroïne. Autrefois le fils avait été un beau garçon qui prenait des leçons de clarinette, s'intéressait à l'astronomie, un garçon qui obtenait de bonnes notes presque sans effort ; telle était l'histoire familiale officielle.
(p. 26)
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Ils étaient des parents américains aisés et éduqués, ils feraient tout ce qui était humainement possible pour aider leur enfant, pour le rendre à la normalité de l'espèce.
Il est notre seul enfant. Nous l'aimons tant. Nous ne comprenons pas. Nous sommes innocents. Ce n'est qu'une phase, une phase de croissance. Ce n'est plus un bébé. Qu'y pouvons-nous ? Il s'est noyé, ce qui était humain en lui s'est noyé. Ce qui est humain a disparu. Ce qui était nôtre a disparu. Où cela ? p.152
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« Voici le paradoxe : l’amour est quelque chose de vivant, et tout ce qui vit doit mourir. Parfois soudainement, parfois avec le temps. » (p. 95)
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