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Critique de nanouche


Son mari s'est jeté dans les chutes du Niagara pendant leur lune de miel, Ariah se retrouve veuve le lendemain de son mariage. C'est dans les jours qui suivent le suicide qu'Ariah fait la connaissance de Dirk Burnaby, jeune avocat de Niagara Falls promis à une brillante carrière. le mariage de ces deux là surprend tous leurs proches. Ce n'est pas seulement d'un point de vue social qu'Ariah a gagné au change : avec Dirk elle découvre l'amour. C'est cependant peu de dire qu'elle est perturbée par ce qui lui est arrivé. Elle est convaincue qu'elle est maudite, que Dirk la quittera aussi. Dans ses relations avec son mari puis avec ses enfants elle va se comporter de façon à faire de la malédiction une réalité.


L'histoire de cette famille est aussi l'occasion pour l'autrice d'aborder des aspects de l'histoire de la ville de Niagara Falls entre les années 1950 et 1970. Il est question plus particulièrement du Love canal qui n'était pas un canal et n'avait rien à voir avec l'amour. A la fin du 19° siècle un entrepreneur local, William Love, envisage de faire creuser un canal. le projet avorte et l'ébauche de canal, rachetée par une entreprise chimique, va servir de dépotoir pour se débarrasser de déchets nocifs. Une fois le tout refermé on construit une école et un quartier pour ouvriers dessus. Face aux graves problèmes de santé les autorités nient pendant longtemps tout lien de cause à effet. le scandale sanitaire va provoquer la première class action de l'histoire des Etats-Unis.


J'ai trouvé ce roman inégal. Il y a des passages intéressants et d'autres où cela se traine et où j'ai trouvé le temps long. J'ai apprécié l'étude psychologique des personnages que j'ai trouvée bien menée. J'ai aimé que les enfants Burnaby arrivent finalement à s'en sortir pas trop mal malgré d'importants traumatismes.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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