AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mouche307


La Nulle, c'est elle, Ursula, du moins est-ce ainsi qu'elle se surnomme lorsqu'elle se parle à elle-même.
Grande Gueule, c'est lui, Matt, parce qu'il est mignon, mais surtout suite une blague de potache faite à la cafétéria et qui prend rapidement des proportions démesurées. La rumeur se propage dans le lycée, relayée en boucle par les médias, et place Matt au ban des élèves, où La Nulle s'était déjà installée d'elle-même.
Pour une phrase répétée et amplifiée sans en voir le second degré, c'est toute la démesure américaine qui est pointée du doigt : la lâcheté des adultes, le voyeurisme des médias, le recours incessant et inutile à la justice.
Le roman montre les tumultes et les relations sociales de l'adolescence, la rumeur propagée à la vitesse de la lumière avant même l'existence des réseaux sociaux. Parfois, les personnages et les situations semblent un peu caricaturaux, et les interventions fortuites tombent toujours au bon moment. Comme dans @Viol une histoire d'amour, la justice n'est pas du côté de l'innocence, au contraire.
Commenter  J’apprécie          170



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}