Dès le Moyen-Empire, le roi égyptien se voit régulièrement appliquer de son vivant l'épithète NTjR-NFR, "dieu parfait", mais il ne convient pas de conclure qu'il était considéré comme un dieu par nature. Cette épithète semble à interpréter dans le contexte précis des actes rituels accomplis par le roi, pour lesquels il a reçu du dieu le principe vital qui lui permet dès lors d'agir comme un dieu à part entière, un dieu "accompli", capable de transmettre la vie.
p. 414