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Critique de Alfaric
Ce qui me gêne beaucoup dans la saga "One Piece", c'est que l'histoire principale est souvent traitée comme un filler alors que les fillers sont souvent traités comme s'il constituait l'histoire principale. Donc dans cet Arc Thriller Bark, pour la énième fois on a une nouvelle île, un nouvel apprenti maître du monde, ses lieutenants, ses sbires et ses sous-fifres, ainsi qu'un nouveau compagnon de route potentiel. Bien sûr les personnages vont rapidement se séparer pour que le grand gentil affronte le grand méchant tandis que ses amis affrontent les lieutenants, et tous seront overcheatés pour montrer que les méchants sont de plus en plus forts, que les gentils sont de plus en plus forts et que l'heure est grave, mais à la fin grâce à la force de l'espoir et de l'amitié le super gentil au bout du rouleau met la pâtée au super méchant invincible en une seule méga-attaque... "One Piece" est une série prolifique dont les épisodes bien remplis sortent à un rythme d'enfer, mais la méthode a ses limites car si tout est fait pour que la série dure le plus longtemps possibles, les incohérences reviennent ici en forces avec moult éléments et explications qui se contredisent d'un tome à l'autre voire d'une chapitre à l'autre… Soupir…
Par contre cet arc reste cool et fun parce que le mangaka fan de "Dragon Quest" s'est rappelé au bon souvenir des phases zombies de la saga culte fantasy, et il multiplie les clins d'oeil en piochant dans les décors des jeux vidéos "Castlevania", dans les classiques de la littérature gothique et dans les classiques du cinéma horrifique.
Dans ce tome 46 intitulé "A l'aventure sur l'île fantôme", on commence par la suite et la fin du duel au sommet entre Ace et Barbe Noire, mais comme je l'ai écrit juste au-dessus ce moment clé de la saga One Piece est traité comme un interlude entre deux arcs coulés sur le même modèle (avec en plus un grosse incohérence des familles : si tous les Fruits du Démon sont uniques et qu'on ne peut savoir les pouvoirs de l'un d'entre eux avant de le manger, ce qui nous a été expliqué noir sur blanc dans les tomes précédents, comment Barbe Noire pouvait-il connaître à l'avance les pouvoirs du fruit des ténèbres ???)
Comme prévu, la team Luffy se perd dans le brouillard du Triangle de Florian et fait la rencontre de Brook le squelette gentleman, un musicien-bretteur tristement piégé : il a été piégé par sa mauvaise utilisation du Fruit de la Résurrection, il a été piégé par le puissant adversaire qui lui a volé son ombre et il a été piégé sur un navire à la dérive sans possibilité de changer de direction… Mais quand le Thousand Sunny accoste sur nouvelle île, leur nouvel ami prend la poudre d'escampette et après les explications de Franky sur les améliorations très Power Rangers du navire, tout le monde se sépare et comme par hasard c'est les membres les plus faible de l'équipage qui partent explorer l'île des fantômes… ^^
Tout est là : l'île dans les brume, la forêt maléfique, le cimetière lugubre, le château hanté, le laboratoire du savant au rire démoniaque, la scène de douche traditionnelle des slashers et les personnages qui disparaissent mystérieusement les uns après les autres … On est entre "L'Île du Docteur Moreau", "La Nuit des morts-vivants" et "Reanimator", avec en plus quelques trucs en provenance directe d'"Evil Dead" avec les ents monstrueux, les tableaux vivants ou la peau d'ours zombie…. Malheureusement le gros délire à la Tim Burton est tiré vers le bas par l'abus de running gags éculés, de blagues pipi-caca-prout et de moments petites culottes typiques des premières œuvres d'Akira Toriyama que je n'ai jamais aimées (sans compter que Nico Robin a hérité de la tenue de prostipute de Califa), et bien qu'on se laisse une marge de manœuvre dans l'improvisation je suis obligé de constater que le lieutenant Absalom n'a pas la même taille, corpulence, dégaine et comportement entre le début et la fin du tome, et que le big boss Gecko Moria n'a pas la même taille, corpulence, dégaine et comportement entre ce tome et le suivant… Soupir…
Par contre cet arc reste cool et fun parce que le mangaka fan de "Dragon Quest" s'est rappelé au bon souvenir des phases zombies de la saga culte fantasy, et il multiplie les clins d'oeil en piochant dans les décors des jeux vidéos "Castlevania", dans les classiques de la littérature gothique et dans les classiques du cinéma horrifique.
Dans ce tome 46 intitulé "A l'aventure sur l'île fantôme", on commence par la suite et la fin du duel au sommet entre Ace et Barbe Noire, mais comme je l'ai écrit juste au-dessus ce moment clé de la saga One Piece est traité comme un interlude entre deux arcs coulés sur le même modèle (avec en plus un grosse incohérence des familles : si tous les Fruits du Démon sont uniques et qu'on ne peut savoir les pouvoirs de l'un d'entre eux avant de le manger, ce qui nous a été expliqué noir sur blanc dans les tomes précédents, comment Barbe Noire pouvait-il connaître à l'avance les pouvoirs du fruit des ténèbres ???)
Comme prévu, la team Luffy se perd dans le brouillard du Triangle de Florian et fait la rencontre de Brook le squelette gentleman, un musicien-bretteur tristement piégé : il a été piégé par sa mauvaise utilisation du Fruit de la Résurrection, il a été piégé par le puissant adversaire qui lui a volé son ombre et il a été piégé sur un navire à la dérive sans possibilité de changer de direction… Mais quand le Thousand Sunny accoste sur nouvelle île, leur nouvel ami prend la poudre d'escampette et après les explications de Franky sur les améliorations très Power Rangers du navire, tout le monde se sépare et comme par hasard c'est les membres les plus faible de l'équipage qui partent explorer l'île des fantômes… ^^
Tout est là : l'île dans les brume, la forêt maléfique, le cimetière lugubre, le château hanté, le laboratoire du savant au rire démoniaque, la scène de douche traditionnelle des slashers et les personnages qui disparaissent mystérieusement les uns après les autres … On est entre "L'Île du Docteur Moreau", "La Nuit des morts-vivants" et "Reanimator", avec en plus quelques trucs en provenance directe d'"Evil Dead" avec les ents monstrueux, les tableaux vivants ou la peau d'ours zombie…. Malheureusement le gros délire à la Tim Burton est tiré vers le bas par l'abus de running gags éculés, de blagues pipi-caca-prout et de moments petites culottes typiques des premières œuvres d'Akira Toriyama que je n'ai jamais aimées (sans compter que Nico Robin a hérité de la tenue de prostipute de Califa), et bien qu'on se laisse une marge de manœuvre dans l'improvisation je suis obligé de constater que le lieutenant Absalom n'a pas la même taille, corpulence, dégaine et comportement entre le début et la fin du tome, et que le big boss Gecko Moria n'a pas la même taille, corpulence, dégaine et comportement entre ce tome et le suivant… Soupir…
