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Critique de Axelinou
C'est un livre qui respire le calme et la volupté ; le temps y est suspendu, on y prend le temps d'apprécier chaque geste.
Hatoko reprend à 25 ans la papeterie de sa grand-mère dans sa ville natale. Elle reprend aussi le métier d'écrivain public de sa grand-mère. Elle écrit des lettres d'amour, de rupture, de condoléances, de remerciement. Dans l'ombre, elle met en forme les mots des autres.
L'écriture est toute en douceur, toute en délicatesse, toute en détails ; une ode aux valeurs ancestrales et au Japon d'antan.
L'écrivain public est un artisan au sens premier du terme car écrire est tout un art au Japon, c'est une partie intégrante de la culture japonaise.
« A la papeterie Tsubaki, la coutume est de servir une tasse de thé ou une boisson aux clients venus s'adresser à l'écrivain public. »
Tout est important et doit être soigné : choisir entre le crayon, la plume ou le pinceau, choisir l'encre (fabriquée soi-même), le papier (la texture, la couleur), la graphie (horizontale, verticale) et la calligraphie, l'alphabet (hirigana, katana, kanji), l'enveloppe et enfin le timbre.
L'histoire se développe en 4 saisons, avec leurs différentes cérémonies, tel que ‘l'adieu aux lettres' ; Hatoko a deux amies, sa vieille voisine et une enfant de 5 ans, QP.
« J'avais six ans quand j'ai tenu un pinceau pour la première fois. le 6 juin de l'année de mes six ans – jour supposé faste pour les progrès pédagogiques. le pinceau avait été fabriqué avec des mèches de ma chevelure de bébé. »
« Sous mes yeux s'alignaient une pierre à encre, un bâton d'encre, des pinceaux et du papier. Ce qu'on appelle les « quatre trésors du lettré ».
« Une belle écriture ne tient pas à une graphie régulière, mais à la chaleur, la lumière, la quiétude ou la sérénité qui en émanent. J'aimais ces écritures-là. »
« Normalement pour une correspondance formelle, on utilise une enveloppe doublée, mais pour les messages de condoléances, on choisit au contraire une enveloppe simple pour éviter de redoubler le malheur. (…) Même pour la lettre la plus convenue qui soit, la règle est de la sceller le lendemain matin. Cela permet de la relire à tête reposée après une bonne nuit de sommeil. »
« Vous savez, c'est grâce à la lettre d'amour que votre grand-mère a écrite pour moi que mon mari, tombé sous le charme, m'a épousée. »
Hatoko reprend à 25 ans la papeterie de sa grand-mère dans sa ville natale. Elle reprend aussi le métier d'écrivain public de sa grand-mère. Elle écrit des lettres d'amour, de rupture, de condoléances, de remerciement. Dans l'ombre, elle met en forme les mots des autres.
L'écriture est toute en douceur, toute en délicatesse, toute en détails ; une ode aux valeurs ancestrales et au Japon d'antan.
L'écrivain public est un artisan au sens premier du terme car écrire est tout un art au Japon, c'est une partie intégrante de la culture japonaise.
« A la papeterie Tsubaki, la coutume est de servir une tasse de thé ou une boisson aux clients venus s'adresser à l'écrivain public. »
Tout est important et doit être soigné : choisir entre le crayon, la plume ou le pinceau, choisir l'encre (fabriquée soi-même), le papier (la texture, la couleur), la graphie (horizontale, verticale) et la calligraphie, l'alphabet (hirigana, katana, kanji), l'enveloppe et enfin le timbre.
L'histoire se développe en 4 saisons, avec leurs différentes cérémonies, tel que ‘l'adieu aux lettres' ; Hatoko a deux amies, sa vieille voisine et une enfant de 5 ans, QP.
« J'avais six ans quand j'ai tenu un pinceau pour la première fois. le 6 juin de l'année de mes six ans – jour supposé faste pour les progrès pédagogiques. le pinceau avait été fabriqué avec des mèches de ma chevelure de bébé. »
« Sous mes yeux s'alignaient une pierre à encre, un bâton d'encre, des pinceaux et du papier. Ce qu'on appelle les « quatre trésors du lettré ».
« Une belle écriture ne tient pas à une graphie régulière, mais à la chaleur, la lumière, la quiétude ou la sérénité qui en émanent. J'aimais ces écritures-là. »
« Normalement pour une correspondance formelle, on utilise une enveloppe doublée, mais pour les messages de condoléances, on choisit au contraire une enveloppe simple pour éviter de redoubler le malheur. (…) Même pour la lettre la plus convenue qui soit, la règle est de la sceller le lendemain matin. Cela permet de la relire à tête reposée après une bonne nuit de sommeil. »
« Vous savez, c'est grâce à la lettre d'amour que votre grand-mère a écrite pour moi que mon mari, tombé sous le charme, m'a épousée. »
