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Critique de gwendal


Ruban, petite perruche calopsitte, sauvée dans l'oeuf par une grand mère et sa petite fille, nous invite, au fil de ses errances, à côtoyer des tranches de vie pour la plupart douces-amères. Ce petit oiseau est le témoin, le plus souvent passif mais déclencheur, d'instantanés plus ou moins long dans la vie de ceux qu'il croise. Il réveille des traumatismes, fait remonter des souvenirs, ravive une flamme créatrice, accompagne des moments de deuil et surtout propage sa douceur et son affection.
L'autrice une fois de plus nous fait ici partager les émotions et les pensées des japonais, surtout cette notion si importante pour eux, l'impermanence des choses. Elle recherche aussi par sa plume, tout en douceur, à titiller notre empathie et comme elle est particulièrement douée, ça marche à tout les coups. Forcément on ne ressort pas indemne de cette lecture, tant certains destins, sont à la fois poignants, déchirants et malgré tout porteurs d'espoir, voire de sérénité. J'ai été un peu moins transporté que par La papeterie Tsubaki mais c'est juste que je préfère quand elle est un peu plus solaire dans ses histoires. Ici presque tout est en clair-obscur.
Encore une belle réussite pour madame Ogawa.
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