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Critique de Ladilae
Le travail de Mashiro et Takagi a payé et une de leurs histoires séduit le célèbre magazine Jump. Avec l'aide de Hattori, un éditeur, ils finissent par être publié. Leur principal adversaire est un autre adolescent: Eiji. Parallèlement, Mashiro passe la dernière année de collège avec pour voisine de classe Azuki. Ils communiquent via leurs cahiers pendant les cours. Mais la fin de l'année arrive vite et la jeune fille déménage… Dans ce tome, on plonge dans l'univers impitoyable de l'édition de mangas et les informations fusent. On a vraiment l'impression d'être dans les coulisses et j'étais scotchée par tous les rouages qu'on découvre. Les personnages secondaires restent assez superficiels jusque là. L'éditeur a une tête un peu figée et très étrange et Eiji semble complètement cinglé (mais ce n'est que mon avis personnel). Mashiro et Takagi eux sont vraiment au centre. Leur détermination est sans faille et Mashiro est bien loin du garçon indifférent du début du premier tome. Il me fait un peu penser à un pitbull refusant de lâcher son os. Il sait ce qu'il veut et n'a pas l'air de très bien prendre qu'on lui dise non, ce qui semble ne faire que nourrir sa détermination (son obsession?). En tout cas, c'est une série vraiment prenante, avec des personnages qui fonctionnent bien et une mise en abîme très intéressante de l'univers du manga. Et le dessin ne fait que sublimer le tout.
