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Critique de Alfaric


Merci Babelio, Merci Masse Critique, Merci Kaze (doublement d'ailleurs car je me régale avec "Terra Formars") !

C'est avec grande que j'ai été sélectionné pour recevoir "Platinum End" du célèbre duo ayant déjà réussi à décrocher le jackpot avec "Deathnote" et "Bakuman" : Tsugumi Obha aux scenarii et Takeshi Obata aux dessins (qui en plus d'être mangaka est aussi illustrateur pour les livres de SFFF au Japon : imaginez Game of Thrones en manga ! ^^)
http://www.ufunk.net/wp-content/uploads/2015/05/Game-of-Thrones-Japanese-edition-covers-top.jpg
Mirai est un jeune lycéen qui décide d'en finir avec la vie quand il est sauvé par Nasse, un ange qui lui annonce qu'il fait parti des 13 élus (^^) destinés à remplacer Dieu, qui a démissionné et a pris la poudre d'escampette, au bout de 999 jours (^^). Enfin, seul l'un d'entre aura le privilège unique d'être le nouveau Dieu de l'Humanité, car il ne peut en rester qu'un !


Le pitch est alléchant, et on reconnaît rapidement les éléments de "Deathnote" : le personnage principal qui est un ado solitaire, l'être surnaturel lui confie le pouvoir de vie et de mort sur autrui (avec ici les ailes angéliques qui octroient super-vitesse, les flèches rouges qui font tomber amoureux pour 33 jours et les flèches blanches qui ôtent le vie sur l'instant), l'expérimentation des nouveaux pouvoirs et les nombreuses règles à respecter, les questions de moralité puisque que la voie menant vers l'enfer est pavée de bonnes intentions, la gestion émotionnelle dudit pouvoir avec le risque de pencher dangereusement vers la mégalomanie (et là, en étant élu pour remplacer Dieu il y a de quoi choper le melon !), mais surtout la rivalité… Et là on passe d'une partie d'échec à 2 joueurs à un jeu bien plus complexe avec les 13 élus et les 13 mentors angéliques : ça peut vite devenir passionnant !
Malheureusement, il y a aussi de grosses facilités : un dark emo en héros, la narration est précipitée (Mirai découvre la vérité sur la mort de ces parents et sur sa Vie de Merde en quelques pages avant de régler le problème en encore moins de pages), le mentor angélique délivre opinément les informations au compte-gouttes, on édicte des règles pour les bafouer l'instant d'après (elle est bizarre Nasse en conseillant à son protégé de manipuler, voler et tuer !), et franchement on aurait pu se passer des scènes fortement boobées qui sont là uniquement pour faire du fanservice pour otaku relou… (elle sont peu nombreuses, mais pour moi elle font tache)
J'ai toujours pensé que le Deathnote était un détournement du Dreamnote du "Wingman" de Masakazu Katsura : c'est ici plus visible que jamais avec la sexy side kick Nasse qui ressemble à la sexy side kick Aoi Yume, sans parler de l'antagoniste principal qui joue au super-héros sous le costume du Metropolitan, détournement de celui du Wingman entre hommage et clin d'oeil. le duo est expérimenté et talentueux, je compte sur eux pour éviter le repompage : le héros s'appelle Mirai = Avenir donc c'est tout un programme qui nous attend, et le cliffhanger de fin de ce tome 1 est juste énorme ! ^^
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