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Critique de Tancrede50



Un mystérieux Efraim Kiel arrive à Stockholm, officiellement pour recruter un responsable de la sécurité pour une synagogue. Dans le même temps des membres de la communauté juive de la ville sont assassinés. On peut penser à des crimes antisémites. Mais est-ce bien sûr? Les meurtres sont ils liés? Et qu'est ce que le Garçon de papier? Un mythe des kibboutz? Un pseudo? Ou un nom de code? La Sécurité de la synagogue enquête, la police enquête, la Rikskrim enquête et la Säpo est sur les dents. Des investigations ont lieu aussi en Israël et à Londres. Malgré la relative complexité de l'intrigue de par ces multiples enquêtes, le roman se lit facilement grâce à l'écriture fluide de l'auteure. Et puis nous retrouvons de vieilles connaissances: Alex Recht, Fredrika Bergmann, Peder Rydh et Eden Lundell, pour certains à des postes différents.


Mais l'un d'entre eux va connaître l'enfer. Dans ce roman, Kristina Ohlsson a recours au redoutable procédé du flashforward. Dès les premières pages du roman on connait une partie de la fin, ou du moins on croit la connaître. L'émotion nous submerge. L'auteure maintient le suspense par une intrigue intelligente, une écriture au millimètre et des rebondissements maîtrisés. C'est un grand thriller à cheval entre roman policier et roman d'espionnage. C'est aussi une incursion intéressante dans la communauté juive de Suède et de ses liens avec Israël. J'ai adoré.
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