Bande annonce de la série Stockholm Requiem, adaptation des romans de Kristina Ohlsson mettant en scène son personnage Fredrika Bergman, criminologue.
Les fleurs qu'elle tenait la piquèrent un peu quand elle les serra dans sa main. Il ne lui en manquait plus qu'une. Une pâquerette. La fleur que son père appelait une "mauvaise herbe sophistiquée".
Chaque fois qu'il travaillait sur des écoutes téléphoniques, il était fasciné par le nombre de coups de fil que les gens passaient chaque jour.
Alex pâlit et lui expliqua que le frère de Peter avait disparu .Fredrika sentit les larmes lui monter aux yeux .Elle s'assit sur une chaises du bureau . Mais qu'est-ce que vous avez tous les deux , bordel ! dit-il en voyant sa réaction .On va le retrouver c'est sûr .

Le psychologue: Qu'est-ce qui serait absolument le pire qui puisse vous arriver aujourd'hui?
Alex: Aujourd'hui?
Le psychologue: Oui, aujourd'hui.
Alex: De perdre ma femme, Lena. Oui, ce serait ça le pire.
Le psychologue: Je lis dans les documents que vous avez remplis que vous avez deux enfants, de quatorze et douze ans.
Alex: Tout à fait. Et je ne voudrais pas les perdre non plus.
Le psychologue: Mais ce n'est pas à eux que vous avez pensé spontanément quand je vous ai posé la question.
Alex: Non pas que je n'aime pas mes enfants, mais l'amour que je leur porte est différent.
Le psychologue: Essayez de vous expliquer.
Alex: Les enfants, c'est quelque chose qui nous est prêté, on le sait dès le départ. Ils ne vont pas passer toute leur vie sous notre toit. Ma présence dans leur vie n'a eu d'autre but que de les préparer à se débrouiller. Avec Léna, c'est différent. Elle est "à moi" d'une autre manière. Et je suis "à elle". Nous serons toujours ensemble.
Le psychologue: Toujours? Est-ce ce que vous ressentez aujourd'hui?
Alex (déterminé): C'est ce que j'ai toujours ressenti. Depuis aussi longtemps que je la connais. Nous serons toujours ensemble.
Le psychologue: Y'a-t-il une pensée qui vous rassure ou vous stresse?
Alex: Si je devais me réveiller un matin et qu'elle n'était plus à mes côtés, je ne sais pas si j'aurais le courage de continuer à vivre. Elle est mon meilleur ami et la seule femme que j'aie jamais aimée sans réserve.
Où était-il, lui, quand ses enfants étaient petits? Alex n'avait aucun souvenir de ce genre. Il n'avait pas eu besoin de lieux pour se ressourcer, il avait toujours gardé son boulot. Pendant ce temps-là, Lena s'occupait de tout à la maison. Si c'était à refaire... Il espérait que sa fille ne commettrait pas la même erreur que ses parents. Même un homme tel que Spencer Lagergren comprenait l'importance de prendre un congé parental. C'était quand les enfants étaient petits qu'on posait les bases d'une bonne relation avec eux. Il ne fallait pas laisser passer les moments importants. L'enfance d'un être en était un.
Stockholm is a seductive city. It's the water that elevates it. The water lying like an immense mirror at the feet of the buildings. Venice can fuck right off. It's Stockholm that shows how to make a city look good with water.
Son père lui avait dit qu'il était impossible de changer le passé, mais qu'on pouvait apprendre à mieux le gérer. Les bleus sur le corps - et à l'âme - indiquaient seulement ce qu'on avait vécu et non pas ce vers quoi on allait.
Alex avait vu assez de personnes frappées de plein fouet par le malheur et il savait qu'il fallait longtemps, très longtemps avant qu'elles puissent reprendre une vie un tant soit peu normale. Pour Sara Sebastianson, la route risquait d'être longue. Le chagrin pouvait prendre tant de visages, traverser tant de phases. Quelqu'un -Alex ne se souvenait plus qui- avait dit que porter un gros chagrin, c'était comme marcher sur un lac qui avait gelé pendant la nuit. On croyait se sentir en sécurité, et l'instant d'après on passait au travers de la glace pour s'enfoncer dans les eaux sombres du mal.
There are hundreds of ways to get rid of someone, but I only know two. The nice one and the nasty one. All the ones in between - like the kind one, the diplomatic one, the violent one - are beyond me.
D'un mouvement résolu, il se leva. Il avait besoin d'une tasse de café. S'il réfléchissait trop à l'endroit où allait réapparaître le bébé mort, cela signifiait que la bataille était perdue...