Insomniaques, tome 1

J'ai envie de commencer ma critique en partant du fait que j'apprécie vraiment le style de Makojo Ojiro. J'aime sa finition du détail, le style fluide, la richesse des décors, le jeu des ombres et de la lumière. Cela, on peut le retrouver dans la fille du temple aux chats dont il est également l'auteur. Toutefois, je dois reprocher le fait que le personnage d'Isaki a pratiquement le même visage que Gen et ses mimiques. Bref.

Insomniaques, du moins le tome 1, est un manga que j'ai apprécie tout d'abord par son thème. Deux adolescents qui n'arrivent pas à trouver le sommeil, les nuits sont longues, blanches, éternelles. le concept en soi marche bien. Les deux protagonistes semblent bien matcher sans avoir trop de caractéristiques propres. La sportive enthousiaste et le touche-à-tout colérique. Ils se découvrent dans un endroit interdit d'accès et l'aventure commence là.

Et l'aventure parlons en. J'ai apprécié les balades nocturnes, cette impression d'oppression de la nuit, cette manière de se sentir décalé et l'aspect poétique créé par la plume d'Ojiro. On se retrouve dans un manga moins contemplatif, mais nettement plus actif. Une tranche de vie saupoudrée d'une pointe de sentimentalisme qui se développera dans les autres volumes.

Un tome à lire à trois heures du matin, assurément. Mais ne vous attendez pas à trouver Morphée au bout de quelques pages.