Insomniaques, tome 1

Un début sympathique pour une série mettant en scène un garçon, Ganta Nakami, et une fille, Isaki Magari, tous deux lycéens, qui partage une particularité, celle d'être insomniaques. Ils donnent ainsi son titre à la série qui débute avec ce premier tome de présentation des protagonistes.

On est déjà au coeur du sujet, les deux héros font connaissance dans l'observatoire délaissé du lycée où, dans la journée, ils vont grappiller quelques instants du sommeil qui leur a manqué durant la nuit.

Leurs dialogues sont très réalistes et pleins d'humour, les dessins sont plaisants et l'on entre très aisément dans une histoire détendue dans une atmosphère douce et sereine malgré la difficulté qui réunit ces deux jeunes.

Ce premier tome paraît donc plutôt prometteur pour la suite.

Après le manga d'atmosphère "La fille du temple aux chats", Makoto Ojiro signe un ouvrage sur une problématique universelle: l'insomnie.
Deux personnages se distinguent dans ce lycée japonais. Nakami garçon colérique et bricoleur doué et Isaki une sportive, tous deux souffrant de manque de sommeil.
Epuisés par des veilles nocturnes, ils se réfugient dans l'ancien observatoire d'astronomie où ils vont faire revivre le club.
Ce manga de forme classique est une introduction où peu d'intrigues se révèlent.
J'ai senti que ce livre avait un projet éducatif qui fédère les lecteurs potentiels sur le syndrome du hibou.
Dans cette ambiance scolaire il manque cependant des aventures alléchantes et des remèdes pour tomber dans les bras de Morphée.
Comme je fais parti des insomniaques et que mes nuits se remplissent de lectures, d'activités manuelles ou de nourriture ( Je sais je grossis), j'attendrai les beaux jours pour étudier le ciel.
Qui veillera, verra!

chats, malheureusement les cadrages bourrés de fan service du premier tome avaient eu raison de moi. Cependant, à nouveau lorsque est sortie sa nouvelle série, j'ai été frappée par la beauté de ses couvertures et leurs ambiances. Malgré mes réticences l'envie était donc bien là. En plus, le sujet était original : des insomniaques. J'ai donc laissé passer quelques tomes et face aux retours plus que positifs que j'ai lus, je me suis lancée, à raison !

Insomniaques est donc la dernière série en cours de Makoto Okiro, avec 8 volumes au Japon, et ses couvertures sont magiques ! Elles dégagent quelque chose de poétique et lumineux qui m'a parlé d'emblée, et en plus on y retrouve un chat ! Contrairement à sa série précédente, exit les cadrages insistants sur les poitrines et fesses des filles, place plutôt à la lassitude de deux lycéens insomniaques qui rêvent de trouver leur havre de paix pour enfin se reposer !

En plus des couvertures, j'ai de suite était séduite par l'ambiance et le thème du titre. Qui avait déjà vu des héros n'arrivant pas à dormir ? Pas moi en tout cas. C'est un angle d'accroche totalement inédit qui ouvre la porte à un très beau et riche travail psychologique. Nous allons ainsi suivre Ganta Nakami, un garçon lambda mais toujours molasson, forcément il ne dort pas, mais qui ne veut rien dire aux autres, seul son meilleur ami est au courant. Un jour, il va tomber sur Isaki Magari, qui comme lui souffre d'insomnie. Ensemble, ils vont réhabiliter le lieu de l'ancien club d'astronomie pour en faire leur havre de paix.

Derrière cette rencontre et ces personnages encore très faiblement caractérisés, on sent que l'auteur va nous faire vivre une bien belle histoire. Déjà dans ce premier tome, les chapitres tranche de vie de celle-ci sont très émouvants. Ils dégagent quelque chose d'unique, un peu hors du temps et de l'espace, entre lourdeur et apesanteur, une sensation proche de ceux que doivent ressentir nos insomniaques. On les suit tandis qu'ils réhabilitent l'observatoire, leur nouveau lieu de repos, mais aussi tandis qu'ils font connaissance et s'apprivoisent. Ça n'a l'air de rien mais il se passe quelque chose dans ce lieu, mais aussi entre eux. On voit avec eux la difficulté de parler aux autres de sa différence, ici en l'occurrence leur insomnie, mais ce serait pareil avec n'importe quel secret qui les ferait sortir du lot. Et on voit avec eux l'importance de trouver quelqu'un qui nous comprend.

Pour mettre cela en scène, Makoto Okiro a un trait très nostalgique, rempli de mélancolie, où on sent un grand souci des décors et des ambiances. Ce chapitre où ils sortent se balader ensemble dans la ville la nuit est d'une magie rare ! Mais il y a aussi quelque chose de très pétillant qui se glisse peu à peu dans les pages une fois que la vie reprend en eux. Ainsi même sans ses cadrages si dérangeant d'autrefois, il y a quelque chose de très charnel dans le trait et la mise en scène de l'auteur, quelque chose d'insistant (dans le sens positif) sur les corps et leur matérialité, comme quand Isaki se met à danser ou quand elle s'endort au son des battements du coeur de Ganta. C'est magique.

J'ai ainsi été totalement séduite par cette entrée en matière pourtant assez avare en information mais riche en promesse. Insomniaques est un très beau titre d'ambiance, un très beau titre tranche de vie, avec un thème original mais un traitement universel qui donnera sûrement lieu à de très belles scènes pleines d'émotion. Moi, je suis déjà séduite par son ton, ses ambiances et ses dessins !
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Lorsque j'ai lu le résumé de ce manga, je dois avouer que le thème qu'il propose m'a beaucoup plu. J'ai été intrigué et je me suis clairement laissé tenter. J'avais très hâte de me plonger dans la lecture de ce manga. de plus, je trouve que la couverture est vraiment belle, ce qui m'a conforté dans mon choix de me pencher dessus. J'ai adoré ma lecture et j'ai déjà très très hâte de découvrir le second tome. le premier tome m'a vraiment énormément plu, c'est limite un tout petit coup de coeur. J'ai clairement été emballer. Et je sens que cette série va être très prometteuse.

On va suivre le personnage de Ganta, un jeune garçon qui est insomniaque. Il passe ses journées complètement exténué et toute la fatigue qu'il accumule depuis des mois le rend distant et irritable. Il va chercher un endroit tranquille à l'école pour pouvoir se reposer entre deux cours. Il finit par trouver la tour d'astronomie mais surpris il n'est pas seul! Il fait la rencontre de Isaki, une jeune fille qui souffre également d'insomnies! Ensemble, ils décident donc de faire de l'observatoire leur cachette secrète. Là où ils pourront se reposer entre deux cours et reprendre un peu d'énergie. Mais ils ne s'attendaient pas au fait que leur rencontre chamboule leurs vies.

J'ai beaucoup aimé le fait de parler de l'insomnie. C'est un thème dont on parle peu et pourtant il fait de sacré dégâts. Je fais énormément d'insomnies depuis de nombreuses années, heureusement pas toutes les nuits, mais j'en ai vraiment fait énormément durant ma vie. Et c'est affreusement pénible. On est constamment sur les nerfs à cause de la fatigue, c'est invivable et vraiment pénible. Je ne peux que comprendre ce que ressentent Genta et Isaki. le pire c'est qu'ils se sentent complètement incompris par leurs amis et n'osent en parler à personne. C'est bien pour ça d'ailleurs qu'ils cherchent une cachette pour pouvoir se reposer à l'abri des regards.

J'ai adoré la relation que développe Genta et Isaki au fil des pages. Ils s'attachent l'un à l'autre et sont surtout heureux d'avoir trouver quelqu'un sur qui ils peuvent compter. Ils se comprennent mutuellement et se laissent aller en présence de l'autre. Vu qu'ils savent ce que ça fait d'être insomniaques, ils n'ont pas peur du jugement. Et j'adore l'amitié qu'ils ont crées ensemble. C'est une belle amitié touchante qui voit le jour dans ce premier tome.

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de ce manga. C'est une série que je vais suivre avec grand plaisir et je vais attendre la sortie de chaque tome avec grand impatience. le sujet abordé est, je trouve, important. Et rien que le fait d'en parler je trouve ça vraiment génial. Les personnages sont vraiment top et l'histoire est chouette à lire. Un premier tome réussit qui m'a totalement conquise!
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La fille du temps aux chats est une histoire tranche de vie d'une grande douceur, qui moi me faisait beaucoup de bien à chaque sortie de tome, et que vous avez la chance de pouvoir retrouver au tome sur le blog. Il avait un côté c'est bon pour le moral et vive les chats. La seule chose c'est que certains j'imagine peuvent s'y ennuyer, et d'autres être gênés par les plans sur la demoiselle. Pas d'inquiétudes, ce n'est pas malaisant non plus. Comme vous le voyez quand j'ai parlé du 9ème et dernier tome, de mon côté le bilan fût très positif.

Mais ici, vous y retrouverez de la douceur, du tranche de vie, de beaux dessins, de belles captures d'expression du visage et même un chat. Mais aucun plan gênant. Nous sommes certes dans du tranche de vie, mais en un tome, nous avons quand même des évolutions, des surprises, et pour ma part j'ai été conquise par l'ambiance.

Ganta Nakami va rencontrer Isaki Magari dans l'ancienne salle du club d'astronomie de son lycée. Un endroit à l'abri, mais également pour une certaine raison, et où ils pourraient enfin dormir. Cette rencontre va changer leur monde, et le graphisme nous y entraîne encore plus, car ils partagent le souci de l'insomnie. Comme vous le savez, c'est toujours plus facile de parler à quelqu'un avec qui on partage quelque chose, cela facilité déjà la compréhension.
C'est donc intéressant de les voir entrer en relation, échanger, parler de leurs soucis dû à l'insomnie, et comment ils le vivent, ce qu'ils font, la fatigue ressentie…
Envie de dormie le jour, en pleine forme la nuit. Un peu comme des vampires XD. C'est un peu un autre monde. Il y a un moment où ils font de la nuit la leur et profitent de cette différence. Dès qu'on peut partager, on sent que c'est tout de suite moins un poids.

Il y a également le fait qu'ils le cachent comme une tare, ainsi les autres se font des idées, ont une image totalement faussée de la situation.

Le tome 1 a déjà une belle évolution avec ces partages, les discussions sur l'insomnie, le courant qui passe entre eux, de trouver des astuces ensemble, de partager un lieu, et le faire leur. Mais même avec du tranche de vie simple, il y a déjà quelques surprises, des petits éléments qui vont en remettre d'autres en question.

Ils vont également avoir plein de nouveaux défis à relever dans le futur, mais au moins ils ne sont plus seuls pour y faire face.
Isaki Magari est très énergique et entraîne Ganta Nakami.

Très bonne lecture
Des jeunes gens touchants qui partagent en commun un souci : l'insomnie.
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Un manga tranche de vie centré sur la vie, souvent nocturne, de deux insomniaques. Un jeune homme, Ganta Nakami, insomniaque et souvent considéré comme associable (en fait tellement fatigué que tout lui hérisse le poil) croise par hasard une jeune fille, Isaki Magari endormie en salle d'astronomie. Il s'avère qu'elle aussi est insomniaque. S'en suit le début d'une amitié, d'une entraide et la création de liens entre les deux jeunes gens.
Très sympa tome d'introduction, vraiment feal good et attendrissant. Les liens qui se crées déjà ici sont tendres et on prend plaisir à suivre l'évolution de cette relation (amicale pour le moment mais qui sait) naissante. En un tome elle a déjà bien avancé et les bases posées sont excellentes.
J'avais jeté un oeil au titre précédent de la mangaka et j'avoue que les dessins m'avaient laissé plutôt froid et les choix de cadrage en dessous de la ceinture m'avaient fait lâcher le bouquin. Pour ce titre je vais être clair, je suis tombé amoureux à la fois des dessins, de l'audace des cadrages et des angles de vue (même si parfois c'est too much et un peu bancal) et de la vie qui transpire du mix des deux. J'ai vraiment le sentiment que ce titre va rester un moment dans mes coups de coeur.
Encore un manga à suivre avec plaisir, en espérant que comme pour La fille du temple aux chats il y ait déjà un nombre de tome défini.

J'ai envie de commencer ma critique en partant du fait que j'apprécie vraiment le style de Makojo Ojiro. J'aime sa finition du détail, le style fluide, la richesse des décors, le jeu des ombres et de la lumière. Cela, on peut le retrouver dans la fille du temple aux chats dont il est également l'auteur. Toutefois, je dois reprocher le fait que le personnage d'Isaki a pratiquement le même visage que Gen et ses mimiques. Bref.

Insomniaques, du moins le tome 1, est un manga que j'ai apprécie tout d'abord par son thème. Deux adolescents qui n'arrivent pas à trouver le sommeil, les nuits sont longues, blanches, éternelles. le concept en soi marche bien. Les deux protagonistes semblent bien matcher sans avoir trop de caractéristiques propres. La sportive enthousiaste et le touche-à-tout colérique. Ils se découvrent dans un endroit interdit d'accès et l'aventure commence là.

Et l'aventure parlons en. J'ai apprécié les balades nocturnes, cette impression d'oppression de la nuit, cette manière de se sentir décalé et l'aspect poétique créé par la plume d'Ojiro. On se retrouve dans un manga moins contemplatif, mais nettement plus actif. Une tranche de vie saupoudrée d'une pointe de sentimentalisme qui se développera dans les autres volumes.

Un tome à lire à trois heures du matin, assurément. Mais ne vous attendez pas à trouver Morphée au bout de quelques pages.

Grande amatrice de manga tranche-de-vie, j'ai été ravie de me plonger dans cette nouvelle série qui nous présente deux lycéens insomniaques qui font petit à petit plus ample connaissance.

J'ai beaucoup apprécié le dessin, que je trouve très joli et détaillé. Il y a des décors, des plans intéressants ; les personnages sont tous différents. Chacun a son propre caractère, des réactions réalistes... J'apprécie également le fait qu'il y ai déjà des liens existants entre la plupart des personnages, qui donne vraiment l'impression au lecteur de débarquer au milieu de quelque chose de vivant.

L'histoire est très mignonne, et ça fait du bien de lire ce genre de manga quand on veut se changer les idées et se plonger dans une lecture tranquille.

Insomniaque est une très bonne découverte.
Je me suis laissée tenter par ce manga car le thème me rendait curieuse. Ma meilleur amie étant elle même insomniaque, je me rappel parfaitement dans quel état elle pouvait arriver le matin au lycée. J'ai trouvé que ce manga arrivait parfaitement à faire ressortir cet état de frustration et de douleur qu'elle vivait à l'époque. Sans jamais tomber dans la complaisance et dans le "to much", Makoto Ojiro dépeint avec justesse les états d'âmes de ses deux personnages principaux. Au final, en dehors de leurs insomnies communes, Ganta Nakami et Isaki Magari sont très différents l'un de l'autre. Leurs personnalités divergentes font que leur duo fonctionne à merveille.
Ajouté à cela des personnages secondaires bien mis en place et qui ont leurs propres personnalités bien tranchés, plus un chat trop trognon (mon point faible, je suis incapable de résister à ces boules de poils même en dessin) me voilà conquise. J'ai hâte de découvrir ce que la mangaka nous réserve pour la suite!

Peut être faites vous partie des 20% de français souffrant d'insomnie chronique. Au Japon, 40% des japonais dorment moins de 6 heures par nuit. Et pour moi qui suis une longue dormeuse, moins de 6 heures ça me parait très court.

Je me suis souvent demandée quelle vie je pourrais avoir si je dormais moins, quelles activités je ferai pendant que le reste du monde plongé dans la nuit dort.

Avec Insomniaques, la série de Makoto Ojiro publiée par les éditions Soleil Manga, nous avons un aperçu du quotidien de deux lycéens souffrant d'insomnie chronique.

Ganta Nakami ne ferme pas l'oeil de la nuit mais quand arrive l'heure d'aller en cours, il est épuisé et dort debout. Il n'en parle pas autour de lui et cherche à dissimuler ce trouble. Mais le manque de sommeil le rend peu sociable et il a une petite réputation de flemmard et de caractériel au lycée. Cherchant un endroit où se réfugier, il découvre l'ancien observatoire du lycée , devenu un débarras qui coche toutes les cases de l'endroit idéal pour piquer un petit roupillon. Sauf que la place est déjà prise par la pétillante Magari qui souffre du même mal.

Le premier tome de la série pose les bases. Les deux personnages principaux sont introduits et l'on assiste à leur première vraie rencontre et à leur cohabitation dans leur lieu de sommeil. Une amitié se noue dont l'on sent très vite qu'elle va devenir ambiguë tant les joues rougissent et les coeurs s'emballent.

Magari a un caractère très attachant et je sens que je vais avoir plaisir à la voir évoluer au cours des 14 tomes que compte la série terminée au Japon et en cours de publication en France.

Le trait est très accessible, adulte et réaliste. Et bien sur il y a un chat car chats et romances adolescentes sont les thèmes de prédilection de la mangaka.

Un très bon premier volume où les bâillements épuisés des deux protagonistes ne sont pas contagieux.