"
Purge" a été une révélation, pour moi et pour bien d'autres lecteurs. Par la maîtrise du récit, l'originalité de la construction, la richesse de l'écriture, les portraits des héroïnes. Jusqu'à la chute finale qui prend le lecteur à la gorge.
Je suis très partagée sur "
Les vaches de Staline", écrit d'ailleurs avant "
Purge", et cela se sent !
L'histoire est séduisante, celle d'une jeune fille victime de troubles alimentaires recherchant son identité entre deux pays, et dont le récit s'entrecroise avec le passé d'une mère pour le moins traumatisante qui rejette ses origines.
Mais que dire de cette écriture hachée, ce rythme saccadé, de cette absence de fil et de cohérence, de ces flash back incessants où se perd le lecteur, de ces chapitres trop courts où l'on s'empêtre. On finit par n'y plus rien comprendre, entre absences et sous-entendus. Et on finit par se lasser.
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