Après
Rosa Candida,
L'Embellie, voici
L'Exception de cette écrivaine islandaise qui excelle dans la création d'univers quotidiens. Ses descriptions sont si précises qu'on a l'impression d'habiter avec ses personnages.
Il y a d'abord Maria que son époux Floki quitte. Maria essaie de comprendre, mais surtout de bien vivre ce moment avec ses jumeaux, un garçon, une fille. Puis il y a l'attendrissante Perla, sa voisine naine, qui surgit à tout bout de champ de son entresol pour venir mettre son grain de sel et pigmenter les conversations en y allant de ses interprétations et de ses questionnements d'écrivaine et de thérapeute. On aime son côté distancié et sa bonhomie et l'on se surprend à espérer ses interventions un peu loufoques parfois. D'autres personnages, bien sûr, viendront se greffer à ceux-là pour compléter le portrait.
Il n'y a pas de grands drames dans ce récit, rien que des êtres à la recherche de leur équilibre, mais la prose d'Olafsdottir nous amène si bien du côté du sourire et de la tendresse qu'une fois le livre refermé, on s'ennuie de ce petit monde grouillant de vie. J'ai aimé.
Commenter  J’apprécie         130