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Critique de agapanthe69


« L' homme doit d'abord naître pour pouvoir mourir »
Le récit est fait par Dyja, une jeune sage-femme, qui vit seule dans l'appartement que lui a légué sa grande tante elle-même sage- femme.
Cette grande tante était une femme à la personnalité très riche qui n'hésitait pas à tricoter de la layette pour tous les bébés qu'elle mettait au monde, composait des broderies et des canevas, et écrivit des articles sur la vie animale, sur la lumière et les ténèbres. Son oeuvre disparate riche de 700 pages, retrouvée par Dyja dans un carton à bananes est à la fois éthologie, philosophie, physique et il est bien difficile de l'ordonner pour essayer de la faire publier. L'introduction à cette oeuvre s'achève par quelques phrases caractéristiques : « on dit que l'homme ne se remet jamais d'être né. Que l'expérience la plus difficile de la vie c'est de venir au monde. Et que le plus difficile ensuite c'est de s'habituer à la lumière »
Dans son style incomparable (si, peut être à celui de son compatriote Jon Kalman Stefanson – à noter que le traducteur des 2 auteurs est l'excellent Eric Boury) Audur Ava Olafsdottir mêle les questions du sens de la vie à des considérations terre à terre comme la réfection de l'appartement, les prévisions météos, ou la rencontre avec un touriste australien.
J'ai aimé cette histoire de sages-femmes philosophes, aussi décousue qu'elle soit car il ya de la subtilité dans ces pages.

Lien : https://poirson.marie-helene..
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