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3,53

sur 406 notes
La vérité sur la lumière est un texte magnifique ! Une aurore boréale sur les derniers glaciers. Une histoire poignante d'une lignée de sages-femmes qui aident les bébés à venir au monde comme une offrande universelle à la vie.

Dans cette terre d'Islande, où le soleil et l'obscurité se succèdent dans un bal céleste depuis la nuit des temps, les dérèglements climatiques ont des conséquence terribles. Les tempêtes hivernales inhabituelles sont violentes, les changements brutaux de température modifient profondément le paysage et menacent toute une biosphère unique en voie de disparition.

Lire la vérité sur la lumière est une déclaration d'amour à ce qui nous entoure, les êtres, les animaux, les fleurs, le vent, la mer. Symbiose de l'univers.

Le roman d'Audur Ava Ólafsdóttir est porté par une belle voix altière donnant sens à l'âpreté de nos existences. J'ai beaucoup aimé le côté mystique, surnaturel et la poésie des lieux.
La narratrice et sage-femme Dýja est un beau personnage troublant et discret. J'ai aimé le respect par l'autrice de cette part d'intimité et de mystère.
Le roman tout entier est nimbé d'une brume surnaturelle comme l'apparition étrange du touriste australien venu par hasard ou coïncidence de l'autre antipode.

Dýja porte en elle les souvenirs de sa grand-tante Fífa, elle aussi sage-femme, militante, fantasque et rebelle qui s'est interrogé toute sa vie durant sur les mystères de la vie en écrivant. Je me suis attachée à l'une et à l'autre, le fil d'Ariane de leurs visions et leurs écrits, entre force et fragilité.

Une lecture prenante, très belle et envoûtante.
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Une ballade en Islande, Audur Ava Olafsdottir me raconte le destin d'une lignée de sages-femmes "mères de la lumière"
La vérité sur la lumière
Je retrouve avec plaisir son écriture poétique.
Dans son univers si singulier et imprévisible :
Un arrêt sur image : l'image de la vie
Suspendre le temps, un instant et regarder la vie tant qu'y en a
Le mystère de la vie, la fragilité de l'existence
Un vaste questionnement existentiel,
Une réflexion par petites touches sur la fragilité humaine
Des nuances, le clair-obscur, une aurore boréale dans un ciel noir et froid d'hiver...
Ce récit est un tableau impressionniste !

Dyja, est la quatrième génération de "mères de la lumière".
Ses parents ont une entreprise de pompes funèbres et sa soeur météorologue :
Naître et mourir au milieu de quelques tempêtes !
De sa grand-tante, elle hérite d'un appartement encombré de meubles, de divers objets, de souvenirs et de manuscrits inachevés jamais publiés.
Ses souvenirs vont l'accompagner, lui parler. Il est souvent question de coïncidences et de certitudes incertaines ...
Les écrits contradictoires, les remarques personnelles philosophiques, les évocations poétiques de sa grand-tante qui dédaigne la cohésion logique " Elle se fiche royalement des enchaînements et des transitions".
C'est un bric à brac, un vide mémoire en vrac !

Possible que l'on trouve ce roman perturbant
Possible que ce récit nous paraisse décousu
Possible que l'on cherche le fil conducteur ...
Et pourtant il existe trois fils entremêlés, les trois H :
Humanité, Humour, Humilité.
J'ai suivi ces fils ....Puisque tout est lié !
Le grand foutoir de la vie ... avant la mort !
............................
La vie
À peine est-elle éclose
On dirait une rose
Mais ce n'est qu'un dahlia
La vie
Moi je la revendique
Pour le moindre moustique
Pour la bête de somme
La vie
C'est la fleur sans fusil
C'est la Terre sans patrie
C'est le berceau des hommes
La vie
...Henri Tachan...........................





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Le mois de décembre n'a pas été un bon cru pour les pioches ! Même en ayant le plaisir de retrouver la plume d'Audur Ava Olfsdottir, j'ai trouvé ce roman totalement décousu, triste et déprimant !

Il ne m'a semblé lire que des chroniques de sage-femmes mais sans la chaleur humaine que le titre laissait présager. Les seuls moments “vivants” étaient ceux de Dyja dans son appartement avec voisin et copines !

On dirait que le texte a été découpé au montage et que tous les moments reliant les instants de lumière ont été escamotés et la lecture rendue plus difficile !

Ceci ne m'empêchera pas de continuer à lire cette auteure, le désintérêt étant peut-être de mon fait !

PIOCHE dans ma PAL décembre 2021
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Malgré la tendresse poétique de certains passages, La vérité sur la lumière reste froid, à la fois très succinct sur certains sujets et presque encyclopédique sur d'autres. Notre humanité et ses failles constituent le coeur de l'oeuvre qui s'éloigne du genre romanesque pour s'approcher de la philosophie – simples éclats de vie finalement décousus, constellés, parfois traversés par un rayon de soleil trop rare qui jette alors une lumière opaque sur ce livre sibyllin à de nombreux égards (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/10/10/la-verite-sur-la-lumiere-audur-ava-olafsdottir/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Depuis toujours, je suis attirée par le monde de la naissance, et j'aurais bien été sage-femme si j'avais supporté la vue du sang. Ce mystère qu'est l'enfantement, ce miracle me fascine.
Et donc dès qu'un roman parle de cela, je fonce, surtout que celui-ci est islandais, et que dans cette langue, sage-femme se dit « mère de la lumière ».
Le problème, c'est que « La vérité sur la lumière », s'il met en scène une narratrice sage-femme, ne raconte guère des histoires de naissances.

Dyja a emménagé dans l'appartement de sa grand-tante décédée, sage-femme elle aussi. le roman est surtout une lente descente dans l'univers de la défunte, dont Dyja a découvert les manuscrits enfouis dans une grosse caisse en carton, ainsi que sa correspondance avec son amie irlandaise.
Cette femme avait une manière à elle de raconter les choses, le monde, les animaux, les êtres humains, la lumière, le hasard : tout en tournant autour du pot, elle arrivait par digressions successives à donner son idée sur ces sujets, idée qui se trouvait contredite un peu plus loin.
En trois manuscrits, Dyja remarque « la foi déclinante que tante Fifa accorde à l'être humain au fil des pages (…) En réalité, ma grand-tante se demande dans chacun des textes si l'être humain a sa place dans le monde ou si sa présence est superflue ».
Cette femme visionnaire fascine sa petite-nièce, celle-ci l'ayant souvent accompagnée dans ses pérégrinations.

C'est à partir du moment où j'ai accepté que ce roman n'était pas tourné autour de l'univers de la naissance que je l'ai un peu plus aimé et que j'y ai découvert nombre de questions plus philosophiques sur l'existence.

Mais je regrette l'aspect décousu, les idées partant un peu dans tous les sens, car la vie de Dyja, ses conversations avec sa soeur météorologue, son point de vue sur sa mère croque-mort, sa rencontre avec le locataire du dessus, touriste australien, ses très courtes anecdotes sur les mères en travail et les pères inquiets, le tout mêlé aux écrits de la grand-tante, m'a fait souvent perdre le fil du récit.

Mon esprit s'est mis à vagabonder, mais peut-être était-ce le but de l'auteure, que chaque lecteur se cherche sa propre vérité.
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Je viens de terminer La Vérité de la Lumière, un roman pour le moins déstabilisant.

J'ai beaucoup aimé l'écriture fluide et élégante d'Audur Ava Ólafsdóttir qui nous emporte au fil des pensées de la narratrice, Dýja, une sage-femme qui prend ses marques dans l'appartement que lui a légué sa grand-tante, elle aussi sage-femme. Tout au long du livre, la jeune femme nous livre ses réflexions sur son métier, sa famille, la nature, sur ce que sa grand-tante lui a transmis (son métier, des manuscrits regroupant des témoignages d'anciennes sages-femmes et des réflexions philosophiques). Cela donne un récit aussi décousu que les textes de la grand-tante que Dýja évoque longuement, au point que j'ai parfois eu l'impression qu'on tournait un peu en rond...

C'est très bien écrit, mais tout cela ne constitue pas vraiment une histoire, du moins pas comme je les aime. Il n'y a pas de fil conducteur et tout semble bien statique, si ce n'est qu'on voit la jeune femme prendre peu à peu possession de son appartement et faire le tri dans les écrits de sa grand-tante...

J'ai quand même trouvé fascinante la place essentielle qu'occupe la lumière dans les réflexions de Dýja et de sa grand-tante, ce qui n'est pas si surprenant dans un pays où la nuit peut durer plus de vingt heures en hiver.

Je ressors donc de cette lecture très partagée, à la fois charmée par la plume d'Audur Ava Ólafsdóttir et déçue par l'histoire qui n'en est pas vraiment une.
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Ces histoires sont étonnantes.
La quête de la lumière au pays,
souvent dominé par les ténèbres.
Notre héroïne est devenue sage femme
comme sa grand tante.
Comme elle, elle n'a pas d'enfant
mais.. avoue à peine en avoir eu un..
Elle aurait pu aussi, être pasteur.

Ce récit se situe entre hier et aujourd'hui.
Il est bavard sur l'universalité, taiseux sur l'intime .
Cette jeune femme peine à habiter son époque.
Elle vit dans un appartement d'un autre âge,
plongée dans les archives de sa tante.

Une multitude d'écrits à décrypter,
livrés en héritage, avec l'appartement
et la vocation professionnelle .
Elle y déniche des recherches ,
des réflexions sur la philosophie de la vie,
des correspondances échangées avec d'autres sage femmes.
Des récits épiques de ces héroïnes
affrontant à pieds les éléments déchaînés
pour se rendre à un accouchement.

Il s'en dégage une grande affection
pour les humains de moins de 50 centimètres
ainsi qu'une admiration pour la suprématie
de l'animal sur l' homme...

L'écriture, dans son style, oscille aussi entre hier et aujourd'hui.
Les disgressions de la tantine m'ont paru longuettes..source d'enfermement pour cette nièce

Une petite lecture plaisir qui vous embarque en Islande et vous fait voyager dans le temps.
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En Islande, des sages-femmes et d'une femme sage.

Dyja est devenue sage-femme, comme sa tante et comme d'autres de leur lignée avant elles. Mais sa famille travaille à l'autre bout de la vie et s'occupe plutôt de cercueil et de funérailles.

Si d'entrée de jeu on parle du mot pour « sage-femme » qui en islandais signifie « mère de lumière », le roman parlera davantage de la tante de Dyja qui lui a légué son appartement. Dans les tiroirs et les penderies, elle trouvera de nombreux textes de sa parente qui parlent des animaux, de la vie et de la lumière.

Avec aussi de la vie quotidienne, des tempêtes et des aurores boréales, c'est un livre dont j'ai bien aimé les réflexions et la poésie de l'écriture. Mais j'avoue que j'aurais aimé en savoir davantage sur le vécu des sages-femmes islandaises. Dans le roman, les femmes qui viennent pour accoucher semblent des inconnues, qu'en est-il du rôle des sages-femmes pendant la grossesse ? Ou encore qu'en est-il aussi des relations avec le milieu médical lorsqu'on doit faire une césarienne ?
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Mère de la lumière.

Dyja est sage femme. Comme son arrière-grand-mère et sa grande tante. Elle a hérité de l'appartement de cette dernière ainsi que de ses manuscrits. Nous suivons Dyja dans la découverte de ceux-ci.

Quelle déception ! le sujet avait l'air très intéressant, suivre le quotidien d'une sage-femme en Islande. C'est un peu ça, mais c'est surtout des passages entiers à lire les manuscrits répétitifs et décousus de la grande tante de la narratrice. Il en va de même pour le roman en tant que tel. Les chapitres sont aussi décousus, on passe du coq à l'âne sans explication, et la fin est abrupte.

Je n'ai pas compris l'objectif du roman. On suit un peu l'héroïne dans son quotidien mais il n'y a pas de réel fil conducteur. En temps normal, j'aime bien ce genre de roman, mais là il n'y a même pas d'enjeu. La fin arrive trop vite comme si l'autrice n'avait plus d'inspiration.

Je reconnais tout de même que la plume de l'autrice est fluide et agréable. le contexte est également intéressant. Mais cela ne fait qu'accentuer la déception.

Au final, un roman court qui avait du potentiel, mais qui est gâché par une structure décousue et des paraphrases permanentes.
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Traduit de l'islandais par Eric Boury

Quelle appellation magnifique pour les sages-femmes que "mère de la lumière".
C'est vrai que dans ce pays où les journées sont parfois très courtes, la recherche de la lumière est primordiale.
J'ai eu l'impression de lire non pas un roman mais un livre de souvenirs qui lie toutes les générations de sages-femmes de sa famille. Avec une préférence marquée pour l'expérience, la vie, de sa grand-tante dont elle semble très proche. Peut-être parce qu'elles portent le même prénom : Domhildur.
Un très beau livre sur un très beau métier et sur la lumière, nécessaire à la vie.

« Personne ne sait exactement ce qu'est la lumière : on peut la mesurer, mais pas la comprendre. »
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