AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Meta6


Traduction : Catherine Eyjólfsson

Dès l'entrée en matière une forme de mystère colore l'histoire à venir. Àgùstina et ses béquilles, DIEU, sur une plage de sable noir et la voix off de Nina qui fait ses commentaires.

Nous sommes dans une prose subtile et imaginative à tout instant ; entre une ado islandaise infirme qui vit son quotidien le plus puissamment possible, une mère très lointaine qui n'existe que par ses lettres (en italique) et une Nina indispensable à qui Àgùstina a été confiée toute petite.
C'est la singularité de cette dernière qui donne tout le sel de ce roman.

le jardin de rhubarbe, lieu excentrique où sera conçue Àgùstina, permet le titre du roman qui raconte des bouts de vie, sans vraiment d'intrigue. Mais avec un tel talent que nous sommes immergés dans cette Islande marquée par les éléments naturels. Ces derniers sont exacerbés par les lettres maternelles qui viennent d'un ailleurs plutôt équatorial.

Àgùstina réussira-t-elle l'exploit de gravir seule ces huit cent quarante quatre mètres qui lui permettraient d'embrasser l'ensemble du paysage que constituent son village, son port, ses criques de sable noir et la mer autour?

En tous cas elle est bien déterminée à le tenter pour ne plus voir cette montagne que du bas…
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}