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sur 720 notes
Conçue dans un champs de rhubarbe, venue au monde sur le siège arrière d'une Moskvitch, Ágústína n'a pas les jambes suffisamment forte pour la soutenir. Pourtant, elle rêve de gravir la montagne qui domine son petit village islandais. 844 mètres qui sembleraient inaccessibles à toute autre que cette adolescente encouragée par l'amour inconditionnelle de Nina qui l'élève comme sa fille depuis que sa mère est partie observer les oiseaux quelque part en Afrique.

Le rouge vif de la rhubarbe ou quand Audur Ava Olafsdottir débutait en écriture... Un premier roman donc mais qui porte en lui toutes les qualités propres à cette auteure : la simplicité des situations, la poésie et la douceur, des personnages un peu décalés et la splendide nature islandaise.
Ágústína, sirène ou ange selon les circonstances, courageuse, rêveuse, lunaire, la bonne Nina, mère de substitution, experte en confiture de rhubarbe, en boudin, en couture, Vermundur, le bricoleur serviable, Salomon, le nouveau venu qui très vite devient un ami de coeur...autant de personnages attachants dans ce village entre mer et montagne, aux plages de sable noir. Les saisons passent, des premiers rayons de soleil aux tempêtes de neige, de la cueillette de la rhubarbe à la fabrication du boudin, rythmées par les lettres d'une mère absente qui court après les oiseaux au sud de la planète...
Une petite pépite que ce premier roman qui invite au rêve et au voyage sur cette terre islandaise douce et violente à la fois. Des couleurs, des sensations, une poésie à découvrir.
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Agustina vit dans un village islandais au bord de la mer.
Sa mère est partie au loin faire des recherches sur les oiseaux et découvrir d'autres mondes.
Elle lui envoie de temps à autre une lettre écrite en italique dans le livre.
Son père était de passage dans le village, a connu à peine sa mère et est reparti par le bateau qui l'avait amené.
Agustina é été conçue dans un jardin de rhubarbe dans lequel elle passe beaucoup de temps.
Elle est née dans la camionnette de Vermundur, un des seuls hommes du village, juste avant d'arriver à l'hôpital. Le cordon enroulé autour du cou a provoqué un manque d'oxygène et les jambes d'Agustina sont très faibles. Elle est constamment soutenue par des béquilles.
Elle est élevée par Tina et Vermundur veille sur elle.
Elle grandit, arrive tout doucement à l'adolescence dans ce village où règne une vie calme, où les habitants s'échangent leurs confitures de rhubarbe et leurs boudins rouges de mouton.
C'est un roman d'ambiance vraiment charmant, dépaysant.
Les scènes qui décrivent la longue nuit en hiver et les trop longs jours de lumière en été sont adorables.
La protection du jeune Salomon envers Agustina est très bien décrite.
Très beau roman , il faut s'y plonger car le contraste avec notre vie remuante est fort mais ça calme, surtout avant le sommeil.
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Les challenges de Babelio nous amènent parfois à de jolies découvertes. Je n'aurais sans doute pas été vers cet intrigant rouge vif de la rhubarbe par moi-même mais quand le Multi-Défis vous propose de lire un livre avec un végétal ou un livre avec un aliment dans le titre, vos regards à la bibliothèque sont attirés par des livres particuliers !

Et la pioche fut plutôt bonne, avec cette auteure islandaise, apparemment plus connue pour son roman Rosa Candida (puisque le bandeau "Par l'auteur de Rosa Candida" figure sur ce roman... alors qu'il a été publié avant). Dans ce rouge vif de la rhubarbe, on accompagne Agustina, une jeune fille handicapée, dans ses questionnements sur ses origines, sur les causes de ce handicap qui la laisse avec deux jambes inertes. Tout ne nous est pas révélé, même jusqu'à la fin. Alors que le roman n'est pas écrit à la première personne, on semble pourtant ne savoir que ce que la narratrice sait, ne ressentir que ce qu'elle ressent.

L'humour est très présent, y compris sur le handicap, notamment dans le rapport particulier entretenu avec Dieu. Les paysages islandais sont joliment dépeints, avec beaucoup de poésie, l'influence de ce jour et cette nuit continus pendant 6 mois de l'année est également bien abordée. le rapport à la mer et au climat dans ce bout de terre isolé de tout et de tous est aussi finement retranscrit.

La brièveté du roman nous laisse avec autant de questions qu'au départ, notamment sur cette mère partie au loin. Pour fuir la réalité de cette enfant diminuée ? Pour continuer à vivre la vie qu'elle s'était choisie ? Rien ne nous permet de trancher et on reste comme l'héroïne, perplexe et figée, remplie de rêves sans doute inatteignables mais que seraient des rêves terre à terre, comme ceux du professeur d'Agustina, qui propose une rédaction sur "Réaliser ses rêves" mais choisit en sous-titre "Mes objectifs principaux dans la vie". Trop triste pour Agustina, qui préfère rêver grand que se donner des "objectifs", qui se voit alpiniste malgré ses béquilles. Une jolie leçon d'humanité que nous donne cette adolescente pleine de volonté.
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C'est après plusieurs billets d'ami.es babeliotes que m'est venue l'envie de repartir sur les terres islandaises d'Audur Ava Olafsdottir.
La plume de l'autrice m'avait séduite dans « Rosa Candida », elle m'a à nouveau ravie par sa sensibilité et sa belle musicalité. En choisissant un de ses romans, je savais que j'allais me plonger dans une histoire d'une infinie tendresse, que je serai comme aimantée par son atmosphère de quiétude et de bien-être.

Et en effet, l'autrice m'a emportée dans son monde dont elle sait décrire autant sa beauté que son âpreté. Il ne s'y passe que peu de choses et pourtant, c'est la vie qui nous est racontée avec ses présents et ses peines.

« … ce n'est pas seulement ce qui se passe qui a de l'importance, mais aussi ce qui ne se passe pas. »

*
Dès l'incipit, je me suis retrouvée en Islande, dans un petit village en bord de mer. Ágústína se dirige vers la grève, juchée sur ses béquilles. Je l'ai suivie, attirée par le bruit des vagues venant lécher le sable noir de la plage. J'ai senti les embruns caresser mon visage, mes pieds au contact l'eau glacée se sont instantanément tétanisés, mais cela n'avait aucune importance car je me sentais merveilleusement bien.

Ágústína, la petite dernière de la famille arrivée inopinément, est née handicapée, ses jambes ne la soutiennent pas. Elle vit chez sa tante, sa mère, ornithologue, étant au loin pour son travail. Son père, après une escale dans le petit port islandais, est reparti avec la marée, ne sachant pas qu'il laissait derrière lui un petit être en devenir.
Ce roman polyphonique entremêle la voix d'Ágústína et les lettres de sa mère, il relie le passé et le présent d'une plume délicate et légère, empathique et sensible.

*
« le rouge vif de la rhubarbe » raconte l'histoire de cette jeune fille pas comme les autres.
Cette histoire qui porte en elle le poids de l'absence des parents et la souffrance d'Ágústína pourrait sembler triste, mais je ne l'ai pas ressenti ainsi. Je l'ai trouvé belle et lumineuse, paisible et douce, invitant au lâcher prise.

« ... il y a une foule de gens qui passent leur vie à courir et n'en sont pas plus avancés. Est-ce que tu n'as pas eu de chance ? Personne ne peut dire à l'avance qui a de la chance et qui n'en a pas dans cette vie. »

En effet, solitaire, Ágústína n'est jamais seule. Elle est une battante, pleine de volonté et de résilience, de courage et d'optimisme. Elle ne s'apitoie jamais sur son sort, puisant dans la beauté sauvage de la nature, la majesté de la montagne répondant à ses désirs les plus profonds, le vol des oiseaux dans le gris perlé du ciel, le rouge éclatant de la rhubarbe et le vert intense de ses feuilles, le bleu céladon foncé de la mer et l'écume blanche du ressac. Sa pensée s'attache aux détails, les fleurs de givre sur les fenêtres, le vol des pétrels, le sable noir sur le sable doré des pays lointains, les notes musicales des vagues.

La nature prend une grande place dans la vie d'Ágústína.
Elle aime l'océan, car à l'autre bout se trouve sa mère qui lui manque et dont elle ne reçoit que de peu de nouvelles. Mais son véritable refuge est caché à flanc de montagne, après l'église. Là, se trouve un jardin de rhubarbe sauvage dont elle s'occupe du printemps au moment où la montagne se réveille jusqu'aux premiers frimas de l'automne.
La jeune infirme aime s'y allonger. C'est un endroit retiré où elle peut laisser son esprit s'évader. Les instants s'allongent, s'enveloppent de verdure, s'habillent de couleurs, s'enivrent de senteurs, se gorgent de la chaleur du soleil.

« Personne ne soupçonnerait qu'elle soit là, à la recherche de son origine, creusant pour trouver ses racines dans les ténèbres de la forêt de rhubarbe. »

Et puis, elle a un rêve, celui de pouvoir marcher comme les autres : elle ne se donne aucune limite physique et laisse dériver son regard vers la cime de la montagne, songeant au jour où elle empruntera la sente des moutons et atteindra le sommet, seule. Huit cent quarante-quatre mètres d'ascension depuis le rivage pour considérer, enfin, le monde vu d'en haut.

Sa solitude est vécue de manière positive, elle lui donne l'espace recherché à son besoin de liberté. Elle lui permet de contempler sa vie d'un autre point de vue, de dessiner un avenir sans frontières et de donner un sens à son histoire personnelle.

« le seul vrai voyage consiste à surmonter ses propres obstacles, à atteindre la cime de sa propre montagne. »

*
« le rouge vif de la rhubarbe » est un récit d'ambiance mais c'est surtout un récit intime et introspectif, incroyablement poétique et profond, volontairement lent pour souligner l'instant présent, la douce chaleur des souvenirs et la force des rêves. Il s'intéresse aux pensées de la jeune fille, à ses émotions et ses sentiments. L'autrice les entremêle avec finesse aux paysages, aux parfums, aux couleurs, aux gestes de la vie quotidienne, aux amitiés, à ses désirs de conquête et de liberté.

L'autrice, tout en finesse et pudeur, laisse des espaces entre les lignes, des blancs entre les mots, laissant le lecteur faire son chemin, combler les trous, deviner la fin de l'histoire.

*
Je ne vous ai pas encore parlé de la rhubarbe, qui, justement, participe à l'atmosphère de ce beau roman où l'amitié, la générosité et l'entraide prévalent. Elle façonne la vie des villageois qui, à la fin de l'été, se lancent dans la préparation de la confiture de rhubarbe. Chacun a sa recette, ses petits secrets pour donner à sa confiture une saveur bien particulière.

*
Je suis tombée sous le charme de ce petit roman à l'écriture si sensuelle et profonde.
Il a été un joli moment hors du temps, une parenthèse enchantée qui a vidé mon esprit et m'a donné envie de tartines à la confiture de rhubarbe. Je le quitte avec regret, animée néanmoins d'un sentiment de légèreté et de quiétude.
Une autrice à découvrir. Un coup de coeur très personnel.
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Augustina n'a pas connu son père, chercheur en mer qui l'a conçue dans un champ de rhubarbe sauvage....
Sa maman également chercheuse, est partie en voyage pour suivre et étudier les oiseaux migrateurs....
Elle envoie des lettres affectueuses à sa fille qu'Agustina collectionne.
Confiée aux bons soins de la chére Nina, Agustina vit dans un petit village de pêcheurs islandais dans les années 70.
Singulière , née avec des jambes en coton, tendre, rêveuse, au caractère bien trempé, elle n'en fait qu'à sa tête à l'école....
Elle transforme son handicap en une force hors du commun....et rêve de de gravir" La Montagne":
une ascension de huit -cent -quarante mètres dont elle compte bien venir à bout, armée de ses béquilles...

Elle appréhende le réel d'une maniére tout à fait étonnante.
L'écriture colorée, poétique , onirique à la saveur sucrée, iodée, rend à merveille les paysages rudes et sauvages de l'Islande, l'air cristallin, les longues nuits, la légèreté, la dureté du climat...
L'auteur nous transporte avec bonheur dans le quotidien, la vie ordinaire des habitants de l'île au rythme des saisons.....
Sensible et délicat , ce petit récit, gracieux et drôle, sur une adolescente surdouée et rêveuse condense de petits moments de vie, simples et magnifiques !
Une approche initiatique aux allures de conte sur les rêves , le handicap, les relations célestes et terrestres.....
Un intense voyage émotionnel avec des personnages hors normes!
Difficile à commenter car les mots de l'auteur créent de formidables images mentales....
J'avais lu avec bonheur :Rosa Candida du même auteur.

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C'est mon premier Olafsdottir, et je ne pense pas continuer le voyage...150 petites pages et pourtant j'ai fait une pause au milieu pour lire d'autres livres, parce que je m'ennuyais.
Et si je vous "confesse" ça, c'est parce que j'ai bien conscience que c'est une "vraie" auteur, avec son univers, sa patte, son ambiance, sa poésie. Oui, sauf que son style fait que je ne suis pas arrivée à rentrer dedans, à m'imprégner, à avoir de l'empathie, à m'inquiéter pour les personnages.
Je lis, ici ou là : écriture poétique... Ce ne sont pas ses phrases, mais plutôt l'ambiance ouatée, une certaine naïveté, un côté non daté (bien qu'elle parle d'environ "dix ans avant 1980").
La nature est présente, celle de l'Islande, avec ce petit village coincé entre mer et montagne.

Une montagne , qu'une jeune adolescente rêve d'escalader, car pour elle, c'est un exploit : ses jambes ne fonctionnent pas.
La jeune Agustina, a été abandonnée par sa mère, confiée à la vieille Nina, le père , lui, est reparti sur son bateau avant même qu'elle naisse.
Cette mère qui envoie des lettres du bout du monde où elle exerce le métier d'ornithologue, pendant qu' Agustina apprend à faire des confitures et des compotes de rhubarbe, découvre l'amitié avec un garçon qui vient d'aménager. On dit qu'il faut tout un village pour élever un enfant, eh bien, Agustina, elle n'a pas ses parents, mais elle a le village...
Et la nature, la nuit qui tombe trop vite, la neige qui peut être fatale, le froid puis le printemps, et l'été islandais...

Et s'il se passe des choses dans ce roman, des choses dont d'autres auteurs font d'habitude leur sujets principaux, Audur Ava Olafsdottir, choisit de tout mettre sur le même plan, quitte à ce que ce soit un peu trop doux, un peu trop calme. Quitte à ce que ça ne décolle pas ...

Confiture de rhubarbe, abandon, amour naissant, handicap, un hiver , un bain de mer, une forêt de rhubarbe, la neige...
Ce n'est pas un livre qui explique, plutôt un roman qui suggère.
Impressions, pointillisme. Un peu comme un tableau abstrait par rapport à un tableau figuratif.
C'est un roman que l'on peut "picorer" un peu chaque soir. Finalement, c'est joli comme idée, picorer des lignes, des mots, des phrases, juste avant d' aller dormir.
Finalement , je crois que je vais poursuivre avec cette auteure, pour voire là où elle me mène ..
Juste voir ...
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J'ai lu et apprécié tous les romans de cette romancière islandaise. J'ai aimé ses personnages décalés, émouvants, et son écriture originale et poétique.

Ce roman est le premier qu'elle a écrit et je lui trouve justement un goût d'inachevé, j'ai ressenti une frustration à la fin de ma lecture, l'impression que le livre n'avait pas donné tout ce qu'on en attendait.

J'ai pourtant dès le départ accroché à cette histoire assez loufoque, typique de l'auteur.Agustina m'a tout de suite plu: sa façon d'appréhender le réel de manière très particulière, son courage et sa persévérance face à son handicap physique ( elle marche avec des béquilles, ses jambes sont paralysées), son manque maternel ( sa mère, chercheuse ornithologue est la plupart du temps à l'étranger) , son beau lien à Nina,soixantenaire qui s'occupe d'elle.Une douce mélancolie émane des descriptions du quotidien , dans la maison saumon où l'adolescente vit avec elle .

Et il y a le fil conducteur, celui de la rouge rhubarbe, qui pousse partout, et particulièrement dans le jardin en hauteur d'Agustina, là où elle a été conçue. Les confitures abondent et s'offrent entre voisins, dans cette campagne islandaise rude, où les jours ne sont clairs que très peu de temps dans l'année, où l'hiver isole et engourdit...

Des ingrédients alléchants, un début de cuisson aux effluves prometteurs, mais un final un peu décevant, l'écume laissée par cette confiture manque de sucre et laisse un goût légèrement amer...
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Tout d'abord quel titre !
Quand on adore les tartes à la rhubarbe, qu'on aime l'odeur que dégagent ces tiges lorsqu'on les épluche, on ne peut que vouloir dévorer ce livre !

Il nous conte l'histoire d'une adolescente, Ágústína, conçue dans un jardin de rhubarbe en Islande. On l'accompagne, au rythme de ses béquilles (elle est née avec des jambes qui ne peuvent pas la soutenir), dans cette île sauvage et rude.
C'est une enfant qui a appris à lire en faisant des montagnes de mots, elle résout des problèmes mathématiques en faisant des montagnes de nombres... est-ce surprenant, alors, lorsqu'elle annonce qu'elle grimpera tout en haut de la montagne qui occupe une grande partie de son paysage, malgré ses jambes en coton ?

Cette enfant est élevée par Nina une amie de sa grand-mère, sa mère étant trop occupée à parcourir le monde pour étudier les oiseaux. A ses côtés il y a aussi Vermundur, un voisin bricoleur, qui lui raconte sa naissance tel que lui l'a vécue, sans filtre, aucun... on découvre aussi Salomon, le fils de la chef de choeur, un adolescent très prévenant...

L'écriture d'Audur Ava Ólafsdóttir est très agréable et fonctionne un peu comme un kaléidoscope, parfois c'est très réaliste, lorsqu'elle décrit le boudin de mouton par exemple, ou la fabrication de la confiture de rhubarbe, parfois c'est un peu loufoque, parfois elle nous enveloppe d'une tendresse émouvante, parfois c'est rude, brutal, parfois c'est profond et parfois c'est sincèrement drôle.

J'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre... je ne regrette qu'une chose, c'est de l'avoir lu en hiver, alors qu'il n'y a plus une seule tige de rhubarbe dans le jardin... il va falloir attendre !
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Un roman poétique comme je les aime d'Audur Ava Olafsdottir. C'est son premier roman et il a donné le ton de la plupart de ceux qui vont suivre !

Portraits de lieu et de personnes, portrait de l'Islande, de ses particularités et ses singularités ! Agustina est une jeune adolescente, encombrée de béquilles, d'une mère en perpétuel voyage, d'une vie intérieure foisonnante et d'un objectif : gravir la “montagne” qui surplombe le village de pécheurs !

On se rend bien compte que la vie y est très difficile, d'autant plus pour une enfant handicapée, mais qu'elle est aussi pleine de joie et de découvertes, de gourmandise et de solidarité !

Un petit régal à savourer !

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C'est un début de rentrée littéraire qui s'annonce sympathique. Le rouge vif de la rhubarbe nous entraine directement dans un coin perdu de cette merveilleuse Islande où des personnages atypiques vivent leurs vies au gré des éléments entre ciel et terre, entre culture de la rhubarbe et confiture, entre départ et absence.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette lecture est l'effet de douceur due à la plume de l'auteure qui parvient à rendre des conditions climatiques rudes de l'Islande en un paysage onirique et poétique. le tout agrémenté de personnages aux tranches de vie solitaire, mais jamais seuls. Agustina, Nina, Vermundur, Salomon chacun fait face et s'adapte à ses conditions de vie, à ses questionnements entre le froid et la neige, entre envie de départ et isolement.

Le style est fluide et le roman se lit vite. Ce fut pour moi, une lecture particulièrement reposante et ça, ce fut fort appréciable.
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