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Critique de Ambages


"La beauté est dans l'âme de celui qui regarde."

Un livre tout doux, tout rose.
J'ai bien aimé le regard de ce jeune homme sur sa vie, sa passion pour les fleurs -qui le guide vers le plus beau jardin de roses au monde-, ses rapports avec son père, son frère jumeau et la manière dont il progresse dans son travail de deuil (sa mère morte brutalement alors qu'il était encore enfant). Mais surtout, j'ai adoré sa découverte de la paternité. Fruit d'une relation d'une demi-nuit, cette petite Flora Sol, belle comme une rose à huit pétales, va l'amener à se poser de nouvelles questions. Alors qu'elle lui était étrangère et dans son vocabulaire cela transparaissait -"l'incarnation de ma négligence en matière de contraception me regardait en face"- elle devient sa fille, sa petite. Et la mère dans tout ça ? On ne sait pas grand chose de ses pensées à elle. Lui en revanche en parle de plus en plus et questionne beaucoup autour de lui car il "trouve la vie affective des femmes très complexe et leurs réactions souvent imprévisibles."
Est-ce que ça finit bien ? Je laisse à l'auteur le soin de vous dire...

"Au matin, il y avait deux anges imprimés dans la neige, réunis par les mains, comme un bout de guirlande en papier découpé. Si maman avait été encore en vie, elle m'aurait regardé par-dessus la table du petit déjeuner comme si elle détenait un savoir mystérieux."
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