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Critique de GoodBooksGoodFriends


Je pensais baigner avec cette lecture dans l'atmosphère islandaise, commencer à me préparer à ma découverte de ce beau pays, dans un peu moins de 2 mois. Mais cela n'a pas été le cas car Jónas, à peine a-t-on fait sa connaissance, quitte son pays pour un autre bien différent, sortant à peine d'une guerre qui a laissé de nombreuses traces.
Jónas a passé l'essentiel de sa vie à agir selon les désirs de sa mère, puis de sa femme et enfin de sa fille, les "trois Guðrún de sa vie". Lorsqu'il apprend une nouvelle qui le remet en question, il décide d'en finir avec cette existence malheureuse et part "en vacances" dans un pays lointain, dans l'idée de se supprimer ; dans ses bagages, très peu d'objets personnels, ses journaux intimes d'adolescent et sa petite caisse à outils.
A son arrivée dans ce pays en ruines, alors qu'il cherche comment en finir avec la vie, il devient petit à petit indispensable de par ses talents de bricoleur, et se retrouve entraîné dans une dynamique d'entraide par les gérants de l'Hôtel Silence, où il réside. Jónas, habitué à se rendre utile, rend des services de bon coeur. Ce-faisant, il en oublie son projet initial et cette reconstruction qui à l'origine était celle de l'Hôtel Silence, devient également celle de Jónas.
L'écriture est belle et poétique et le texte est rythmé par des citations empruntées à des poètes, des philosophes, des écrivains, des compositeurs et même un sculpteur, tels ce vers de Steinn Steinarr :
"Le sais-tu ? Ce sont des larmes, des larmes de printemps qui tombent sur le sable noir"
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