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Critique de MaiteBravo


Nous sommes plusieurs, hommes et femmes, à regretter Lino Ventura. Sa voix, son corps, son regard avec la tête un peu penchée qui semblait dire, à Bernard Blier, Françoise Fabian, ou Adjani, "C'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace".
Hé bien réjouissons-nous, un auteur italien nous l'a ressuscité. Il s'agit du commissaire Ambrosio, qui est apparu pour la première fois dans un roman en 1976. Dans la brume milanaise et sous la pluie, les femmes y portent donc des bottes, des jupes qui laissent juste voir les genoux, et des fourrures. Elles sont toutes désirables, ce qui ne veut pas forcément dire belles à tomber, mais désirables parce qu'elles sont très femmes et qu'un homme à la Lino sait le voir, sait leur parler, et parfois, quand un interrogatoire de police risque de mal se passer, sait les désarmer d'un "Je peux vous offrir un café dans le bar d'en face?"
Ici, il enquête sur la mort suspecte d'une femme qui a sans doute été belle aussi et qui en a gardé quelque chose, en tout cas d'après ce qu'on lui raconte, car cette Anna Kodra, au nom de derrière le rideau de fer, a été tuée par un chauffard. Simple accident de la route ou assassinat? Ambrosio commence ses recherches parce que c'est un bon flic, mais aussi et surtout parce que la mort a eu lieu dans un quartier plein de souvenirs pour lui. C'est donc au fil de sa mélancolie que va se dérouler une enquête simple et solide comme celle d'un Maigret, à qui Ambrosio fait d'ailleurs référence.
Je sais d'ores et déjà que je lirai les trois autres titres traduits en français chez Rivages.
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