Le patient français n'est ni un invalide ni une gueule cassée. Heureusement que la guerre était finie sinon il eût été considéré comme un simulateur car sa blessure n'était pas physique quand il fut accueilli en décembre 1918 à l'H.P.
Son réveil à la vie est progressif, accompagné par une infirmière-nonne éclairée. Cependant, ce retour parmi les vivants est lié à des souvenirs variés qui « cassent » quelque peu le rythme déjà lent du roman.
Construit sur une bonne idée pour faire valoir les débuts de la psychiatrie, ce roman ne réalise pas, selon moi, son ambition initiale.
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