Quelque chose dans la nuit

"Ce que je recherche dans le travail d'auteur c'est de me glisser dans la peau des personnages et de m'oublier" déclarait Mikael Ollivier à un journaliste de Ouest-France, lors de la sortie de son dernier roman pour ado.
Et c'est vrai que lorsqu'il parvient à le faire (à s'oublier, s'entend), l'écriture est souple, vive et le roman fonctionne plutôt bien. Seul hic : pendant les 100 premières pages de "Quelque chose dans la nuit", Mikael Olliver n'a pas réussi à se séparer de sa casquette de fan et biographe de Bruce Springsteen. Et avant d'entrer pleinement dans l'intrigue policière, il nous fait bouffer du Boss en veux-tu en voilà ! Pour qui n'est pas fan du rocker, les 96 premières pages donnent tout simplement envie de fermer le bouquin et de passer à autre chose. Pourtant, pour qui s'accroche, l'intrigue policière qui démarre au deuxième tiers du livre est plutôt accrocheuse. Dommage que l'histoire mette tant de temps à démarrer donc