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Critique de fifi1791
Le synonyme de Bakhita serait pour moi SEPARATION.
Cette enfant de sept ans est enlevée à sa famille par deux ravisseurs pour la vendre en tant qu'esclave. C'est au Soudan mais elle ne sait pas où exactement. Comment s'appelle t-elle, elle ne s'en rappelle plus. de toute façon, un nouveau nom lui a été donnée: Bakhita.
Depuis cet enlèvement, ce rapt, sa vie sera perpétuellement synonyme de déchirements, physiques et moraux, de séparations: de sa famille et de son nom, de ses souvenirs d'enfance avant son enlèvement, de ses différents maîtres, des enfants qu'elles croisent et dont elle s'occupe, de Mimmima qu'elle sauve à la naissance et dont elle sera sa nourrice jusqu'à ce qu'elle décide de se révolter, trouve le courage de dire NON.
Malgré qu'elle soit affranchie en Italie, c'est encore la séparation qui résume sa vie: elle se dévoue à aider les enfants de l'orphelinat en cuisinant du mieux qu'elle peut. Une fois qu'elle a trouvé un bon équilibre, on l'a retire de cette charge pour la sacristie. C'est pour elle ressentie comme une amputation, comme une séparation. Mais elle s'investit et comprend le privilège qu'on lui fait. Donc elle se donne entière à ce nouveau rôle. Là encore, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.: on la change encore de fonction.
Toute sa vie d'esclave, d'affranchie et de soeur, elle devra s'adapter à de nouvelles situations, à de nouvelles habitacles, à de nouvelles langues. Sans éducation pendant son enfance, elle ne parvient pas à apprendre à lire ou écrire voire même parler convenablement l'italien alors qu'elle y aura vécu plus de 50 ans.
Ce livre poignant est très bien écrit. Il se lie facilement et la technique du récit utilisé et des nombreuses répétitions faites pour transcrire les pensées, les sentiments ou les souvenirs de Bakhita montre à quel point elle manque d'éducation.
Cette enfant de sept ans est enlevée à sa famille par deux ravisseurs pour la vendre en tant qu'esclave. C'est au Soudan mais elle ne sait pas où exactement. Comment s'appelle t-elle, elle ne s'en rappelle plus. de toute façon, un nouveau nom lui a été donnée: Bakhita.
Depuis cet enlèvement, ce rapt, sa vie sera perpétuellement synonyme de déchirements, physiques et moraux, de séparations: de sa famille et de son nom, de ses souvenirs d'enfance avant son enlèvement, de ses différents maîtres, des enfants qu'elles croisent et dont elle s'occupe, de Mimmima qu'elle sauve à la naissance et dont elle sera sa nourrice jusqu'à ce qu'elle décide de se révolter, trouve le courage de dire NON.
Malgré qu'elle soit affranchie en Italie, c'est encore la séparation qui résume sa vie: elle se dévoue à aider les enfants de l'orphelinat en cuisinant du mieux qu'elle peut. Une fois qu'elle a trouvé un bon équilibre, on l'a retire de cette charge pour la sacristie. C'est pour elle ressentie comme une amputation, comme une séparation. Mais elle s'investit et comprend le privilège qu'on lui fait. Donc elle se donne entière à ce nouveau rôle. Là encore, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.: on la change encore de fonction.
Toute sa vie d'esclave, d'affranchie et de soeur, elle devra s'adapter à de nouvelles situations, à de nouvelles habitacles, à de nouvelles langues. Sans éducation pendant son enfance, elle ne parvient pas à apprendre à lire ou écrire voire même parler convenablement l'italien alors qu'elle y aura vécu plus de 50 ans.
Ce livre poignant est très bien écrit. Il se lie facilement et la technique du récit utilisé et des nombreuses répétitions faites pour transcrire les pensées, les sentiments ou les souvenirs de Bakhita montre à quel point elle manque d'éducation.
