AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de helhiv


Je sais gré à Michel Onfray d'avoir su écrire dans le passé des ouvrages synthétiques. On retrouve par ailleurs dans ce petit livre la clarté et la pédagogie non autoritaire de ses fameux cours.
Cet ouvrage est une ode à la liberté, aux rejets des conventions bêtement acceptées et une invitation à (re)découvrir les philosophes cyniques grecs du IVe siècle avant l'ère commune. le plus connu est certainement Diogène, celui-là même qui demanda au grand Alexandre de se pousser afin de ne pas lui faire de l'ombre, ce dernier s'étant placé entre le Soleil et le philosophe.
Le cynisme antique, bien séduisant, se base sur l'humilité, le rapprochement avec la nature et le rejet du conformisme. C'est donc une philosophie qui a toute sa place actuellement et qui n'a rien a voir bien entendu avec le cynisme dans son acception contemporaine. le contraste entre les deux définitions m'ennuie tellement que je n'ose pas employer le mot cynique sachant qu'il sera compris comme une désespérance sournoise dans l'humanité. A quand un candidat cynique à l'élection présidentielle ?
Très instructive et agréable lecture avec une tendresse particulière pour Hipparchia, femme, philosophe et grande contestatrice de la place dévolue aux femmes à Athènes.
Pour aller plus loin sur le sujet du cynisme antique, voir les ouvrages de Marie-Odile Goulet-Cazé par exemple.
Commenter  J’apprécie          81



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}