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Critique de NathalieUC


J'ai lu Plonger et je n'ai pas vraiment aimé, sauf la fin. Je m'étais dit que je ne lirais pas Croire au merveilleux. Et puis, je l'ai vu à la bibliothèque et finalement je l'ai emprunté. Tout ce que je n'ai pas aimé dans Plonger se retrouve ici, en pire.

Je n'avais pas aimé l'étalage de culture, toutes les références à la mythologie car trop, c'est trop. Et bien là, c'est pire. L'auteur a choisi un personnage féminin grec, Nana, comme ça il a un prétexte (si besoin est) pour en rajouter des louches sur la culture grecque. Il nous cite des phrases en grec. Mais rassurez-vous lecteurs incultes comme moi, il en donne la traduction. Et il rajoute ici sa culture sur les meubles de designers. L'égo de Christophe ODB va sûrement en prendre un coup si je le compare à Guillaume Musso, mais pour l'étalage de culture, je les mets dans le même sac. En effet, comme chez Musso, quand César entre chez Nana, il commence par nous donner le nom des créateurs des meubles, très connus peut-être, mais pas de moi.

Je n'avais pas aimé le monde de bobos. Et bien là, c'est pire. Sa Nana vit dans un appartement luxueux plein de meubles de grands designers et on a l'occasion d'assister à des repas et soirées entre gens qui vivent dans un monde de nantis tellement superficiels.

Je n'avais pas aimé l'écriture pompeuse. Et bien là, c'est pire avec de nombreuses phrases ridicules que je ne citerai pas, n'ayant pas le courage d'aller les rechercher dans le roman et de me les farcir une deuxième fois.

Je n'ai pas aimé les descriptions de guide touristique à Chambord, à Chenonceau, en Italie (il y a du basilic, vous le saviez?), aux Canaries.
Je n'ai pas aimé les nombreuses références au terrorisme dont beaucoup sont discutées avec son fils de 6 ans.

L'histoire est sans queue ni tête, même si cela s'explique à la fin. Il m'a quand même fallu me coltiner toutes ces pages avant de comprendre. J'ai encore ici survolé tous les moments d'étalage de culture, les soirées entre bobos, le passage quasi final en Grèce, summum du sans queue ni tête (là on se dit, mais c'est quoi ce délire ?). Et j'ai trouvé la fin au Japon complètement sortie du chapeau et ridicule.
Si vous aimez l'étalage de culture, les fêtes chez les bobos, les histoires sans queue ni tête, ce livre est pour vous. Mais ce n'est que mon humble avis. Après deux romans, ma découverte de ODB s'arrête ici.
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