Première fois que je m'aventure dans un récit d'
Ono-dit-Biot. Son nom, peu commun, m'a attiré ainsi que les critiques positives postées par les lecteurs Babelio. Annoncé comme dystopie, j'ai hésité à me lancer dans
Trouver refuge. Finalement, je ne suis pas déçue et ai tourné avec curiosité, les nombreuses pages de ce récit presqu'addictif.
Paris - Une famille fuit l'autoritarisme du chef d'état. Une maladresse éditoriale de Sacha, le père, a provoqué une réaction menaçante du dictateur. Tour à tour, Sacha, le père et Mina, la mère, partagent leurs expériences liées à cette quête de protection. le père et la fille rejoignent le Mont Athos, l'occasion pour nous conter des légendes helléniques ou des récits religieux, pendant que la mère tente de les sortir de l'impasse. Ce récit choral nous entraîne de Paris à la Grèce. Les paysages et les couchers de soleil sont particulièrement évocateurs d'une instable quiétude pour le père et la fillette. Des moments de complicité où le père transmet ses connaissances du monde passé à une jeune enfant qui apprend comme une éponge, témoignent d'une relation filiale forte! le lecteur fait face à un thriller psychologique dont la tension nous renvoie souvent à des réalités pas si dystopiques que cela, il n'y a qu'à regarder le monde, l'Europe, en bas de chez soi… C'est très bien écrit avec malgré tout, des digressions, parfois un peu longues sur la religion orthodoxe et ses légendes…
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