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Critique de lecassin


Au terme de sa vie, Jean d'Ormesson nous gratifie d'une trilogie existentielle débutée par « Comme un chant d'espérance » et poursuivie par un « guide des égarés » ; et qui se clôt avec cet « Un hosanna sans fin ».
Un hosanna sans fin ! Voilà une formule qui sied bien comme point final à la carrière littéraire de Jean d'Ormesson. Notre homme n'a-t-il pas déclaré à maintes reprises avoir adoré la vie ?

« Un hosanna sans fin », un petit opus où l'on sent irrémédiablement l'homme qui va partir et qui ne voudrait pas le faire sans revenir sur certaines notions – certes maintes fois par lui commentées, débattues… − qui ont fait de sa vie un questionnement.
Oui, le premier tiers du livre ne se passe pas sans le mot « mort » à chaque page ; mais à mesure que les pages se tournent, vient se substituer celui d'espérance…
Et Dieu dans tout ça ?
Notre homme est clair : « Je ne sais pas si Dieu existe. Je suis agnostique » ou encore : « Ce que j'aimerais par-dessus tout, c'est que, sous une forme ou sous une autre, j'hésite beaucoup sur ce point, Dieu existât. »

Un petit opus à peine achevé de corriger avant l'arrivée de « la faucheuse », publié en l'état, nous indique sa fille et éditrice, en avertissement, en s'excusant presque de « quelques répétitions et imprécisions qu'il aurait sans nulle doute, rectifiées ou gommées. »
Qu'importe. Un texte émouvant, qui, dans son style si particulier, nous permet de clore ce chapitre de la littérature française par un hosanna ; et à moi par le truchement de ce modeste billet de dire à l'auteur que j'ai suivi en littérature autant qu'en radio et en télévision : Adieu l'artiste !
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