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Critique de JMK2020


Les mouvements et mutations du monde gouvernent nos sociétés. Les identifier, les comprendre pour s'y adapter ? Tel est l'objet de cet essai. Si le territoire d'étude et de référence se situe principalement en Bretagne / île et vilaine, la réflexion à une portée plus large sinon « universelle ».
La construction de cet essai est didactique, plus portée sur le littéral (le qualitatif) que sur le quantitatif, ce qui permet une lecture aisée et fluide.
Force est de reconnaître l'impartialité des intervenants. Pas de théorie économiques, pas de penchants « politique » : du factuel, des valeurs, des projets ( ?) et la recherche de progrès – qui nécessite compréhension – pour le bien de la personne et des groupes : le bien commun.
L'ouvrage se décompose en 3 parties. Après avoir exposés les mutations sociétales (inéluctables) : géographiques, technologiques, institutionnelles, démographiques et environnementales (2° partie), quelques dizaines d'intervenants de la société civile s'interrogent sur leur sens et proposent des pistes d'adaptation et d'anticipation (3° partie). La 1° partie vient en guise d'introduction, voire de conclusion pour donner de la hauteur à l'économique.
Pas d'homo-économicus ici, pas de laisser faire laisser aller, pas de main invisible ou d'anticipation rationnelle; le marché et la «saine concurrence » sont admis sereinement, avec responsabilité. le numérique, les compétences vs fragilités, les métropoles vs ruralités… Ces thèmes ne sont pas opposables, ce sont de formidables atouts et toutes les diversités « pourraient » apporter du mieux –être sous réserve de dépasser l'instantanéité et l'individualisme exacerbé dans l'acte de production (ou de management), sous réserve de resituer l'Homme comme promoteur de l'économie… et moins l'inverse. Aussi est-il question d'éthique et de valeurs. Celles-çi sont bien communes… a priori… alors quid des exclusions, des laissés pour compte, des pertes de repères et ainsi de comportements réfractaires, conflictuels, dépités voire désespérés ? Une des réponses tient dans l'école, l'éducation et la formation permanente. C'est là un thème qui revient… comme évident.

Cet ouvrage imprimé en avril 2017 a tout son sens dans ces périodes d'incertitudes et d'anxiété. Sans doute devrait-il être lu par le plus grand nombre… et pouvoir faire l'objet d'échanges apaisés.

Le titre « pour une économie plus humaine » m'aura ramené vers un autre ouvrage - au même titre de 2011,- de Muhammad Yunus (prix Nobel de la paix / Microcrédit). Ce dernier plus porté sur l'économique et la transgression peut-être un complément. Il n'a toutefois pas la même portée raisonnable et accessible.

Je remercie – désinteressé - Babelio et les éditions Salvator (que je ne connaissais pas), via les masses critiques pour avoir transformé un peu de mon yogourt en matière grise sans aller du côté obscur(antiste) de la chose économique trop souvent « populiste » ou sélective.
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