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Critique de Sweetmessythings
💇🏽♀️ Peut-on être heureuse sans être totalement soi-même ?
Marlène aime la vie. Marlène aime passer du temps avec sa meilleure amie Camilla, écouter les bons conseils de sa tante Ruby et faire plaisir à sa mère avec qui elle vit seule depuis le décès de son père. Marlène aime justement tellement sa mère qu'elle accepte de subir chaque dimanche la torture d'un lissage de cheveux au salon de coiffure, pour ne pas la décevoir. Pourtant, Marlène déteste cela tout autant qu'on lui dise qu'elle n'a pas les « bons cheveux ». D'ailleurs, c'est quoi « avoir les bons cheveux » ? Marlène, elle, rêve juste d'être elle-même, sans devoir succomber aux dictats de la société, de sa famille ou de ses camarades...
💕 Marlène, ou l'importance d'être soi-même et personne d'autre !
J'ai eu la chance de découvrir « Frizzy » grâce à Babelio et aux Éditions Jungle que je remercie vivement pour cette belle surprise. Car c'en est une ! Je n'aurais certainement pas acheté de moi-même ce roman graphique. Probablement parce que je ne me sentais pas particulièrement interpellée pas le synopsis de départ, que je pensais être réservé à un lectorat plus jeune. Mais il n'en est rien. J'ai pris plaisir à découvrir Marlène, son quotidien, ses maux, ses rêves. Une petite héroïne qui, par sa force de caractère et avec le soutien précieux et indéfectible de son atypique tante Ruby, va apprendre à dire N.O.N. (et on sait presque tous combien il peut être parfois difficile de gérer ces 3 petites lettres). Marlène va affronter ses angoisses pour découvrir ô combien il est important de s'écouter et d'assumer qui l'on est, sans devoir pour autant céder au regard des autres. Et ça fait écho. Parce qu'accepter ses complexes, c'est aussi ne pas renier ce que nous sommes et être aimé à part entière pour qui nous sommes. Non pas pour ce que les autres attendent de nous.
🌈 Un roman graphique délicieux et coloré au message fort.
Au-delà de la culture latino, dont certains termes pourraient ne pas être une évidence pour tous (même si on le devine, tout le monde n'a pas le réflexe de faire le rapprochement direct entre « Quince » et l'anniversaire des 15 ans), le message de cette bd a des valeurs puissantes. Des valeurs que les auteurs arrivent à faire passer avec délicatesse grâce à des dessins colorés et expressifs. Au fil des pages, elles ont su doser à la perfection la toile de fond du racisme et du harcèlement que peuvent subir certaines ethnies sur leur apparence. Cela en fait un roman graphique tout autant abordable pour les enfants, qui apprécieront les gaffes de rébellion de Marlène, que pour les adultes, qui en tireront les bonnes conclusions. L'histoire met en exergue les conséquences du poids que peut avoir le regard et le jugement des autres et de ses proches. Des affronts quotidiens qui peuvent pousser adultes et plus jeunes à se sentir oppressés et contraints de se conforter aux normes utopiques qu'on pourrait attendre d'eux. Cela rend ce livre idéal pour une lecture en binôme parent/enfant, surtout si l'on tient compte du rapport mère/fille si délicatement traité en parallèle. Marlène m'a touché. Peut-être parce que j'ai des choses à assumer moi aussi, peut-être parce que je rêverais d'avoir une tante Ruby géniale moi aussi. Ou peut-être juste parce qu'au fond, Marlène, c'est un peu un petit bout de chacun de nous et de ce qu'on voudrait pouvoir être pleinement.
Merci encore aux Éditions Jungle pour cet envoi.
Marlène aime la vie. Marlène aime passer du temps avec sa meilleure amie Camilla, écouter les bons conseils de sa tante Ruby et faire plaisir à sa mère avec qui elle vit seule depuis le décès de son père. Marlène aime justement tellement sa mère qu'elle accepte de subir chaque dimanche la torture d'un lissage de cheveux au salon de coiffure, pour ne pas la décevoir. Pourtant, Marlène déteste cela tout autant qu'on lui dise qu'elle n'a pas les « bons cheveux ». D'ailleurs, c'est quoi « avoir les bons cheveux » ? Marlène, elle, rêve juste d'être elle-même, sans devoir succomber aux dictats de la société, de sa famille ou de ses camarades...
💕 Marlène, ou l'importance d'être soi-même et personne d'autre !
J'ai eu la chance de découvrir « Frizzy » grâce à Babelio et aux Éditions Jungle que je remercie vivement pour cette belle surprise. Car c'en est une ! Je n'aurais certainement pas acheté de moi-même ce roman graphique. Probablement parce que je ne me sentais pas particulièrement interpellée pas le synopsis de départ, que je pensais être réservé à un lectorat plus jeune. Mais il n'en est rien. J'ai pris plaisir à découvrir Marlène, son quotidien, ses maux, ses rêves. Une petite héroïne qui, par sa force de caractère et avec le soutien précieux et indéfectible de son atypique tante Ruby, va apprendre à dire N.O.N. (et on sait presque tous combien il peut être parfois difficile de gérer ces 3 petites lettres). Marlène va affronter ses angoisses pour découvrir ô combien il est important de s'écouter et d'assumer qui l'on est, sans devoir pour autant céder au regard des autres. Et ça fait écho. Parce qu'accepter ses complexes, c'est aussi ne pas renier ce que nous sommes et être aimé à part entière pour qui nous sommes. Non pas pour ce que les autres attendent de nous.
🌈 Un roman graphique délicieux et coloré au message fort.
Au-delà de la culture latino, dont certains termes pourraient ne pas être une évidence pour tous (même si on le devine, tout le monde n'a pas le réflexe de faire le rapprochement direct entre « Quince » et l'anniversaire des 15 ans), le message de cette bd a des valeurs puissantes. Des valeurs que les auteurs arrivent à faire passer avec délicatesse grâce à des dessins colorés et expressifs. Au fil des pages, elles ont su doser à la perfection la toile de fond du racisme et du harcèlement que peuvent subir certaines ethnies sur leur apparence. Cela en fait un roman graphique tout autant abordable pour les enfants, qui apprécieront les gaffes de rébellion de Marlène, que pour les adultes, qui en tireront les bonnes conclusions. L'histoire met en exergue les conséquences du poids que peut avoir le regard et le jugement des autres et de ses proches. Des affronts quotidiens qui peuvent pousser adultes et plus jeunes à se sentir oppressés et contraints de se conforter aux normes utopiques qu'on pourrait attendre d'eux. Cela rend ce livre idéal pour une lecture en binôme parent/enfant, surtout si l'on tient compte du rapport mère/fille si délicatement traité en parallèle. Marlène m'a touché. Peut-être parce que j'ai des choses à assumer moi aussi, peut-être parce que je rêverais d'avoir une tante Ruby géniale moi aussi. Ou peut-être juste parce qu'au fond, Marlène, c'est un peu un petit bout de chacun de nous et de ce qu'on voudrait pouvoir être pleinement.
Merci encore aux Éditions Jungle pour cet envoi.
