Frizzy

Il est rare que les problèmes capillaires soient abordés dans la bande dessinée. On ne parle pas de perdre ces cheveux. On parle de celle qui ont des crinières flamboyantes et qui sont contraintes des les lisser. Marlène est de plus en plus triste d'aller chez la coiffeuse tous les dimanche pour faire disparaître ces jolies boucles. C'est une épreuve déjà physique car c'est douloureux. Les coiffeuses n'ont pas l'habitude de gérer les cheveux crépus et utilise des brosses non adaptés. Puis il faut passer à d'autres étapes pour que tout soit plat. On lui répète que c'est comme ça que l'on est jolie. En plus, elle est toujours comparée à sa cousine grande, mince, blonde, cheveux long et lisses. Et à force qu'on l'a complimente, elle est devenue très narcissique. A cela se rajoute les impératifs surtout donné par la mère, impossible d'être vraiment soi. Par chance, une super tatie est là et elle laisse libre ces cheveux. Rien de tel qu'un échange bienveillant pour changer les choses.

Une bande dessinée qui aborde de nombreux sujets. Tout d'abord, le besoin de conformisme sociale qui est impulsé par les adultes. Les cheveux crépus et frissés restent peu présents dans la société donc il faut faire comme les autres. Il est difficile de transiger avec ça et il y a un risque de rejet des autres à cause de la différence. Bien entendu, on ne peut omettre l'aspect raciste de souligner la distinction pour être comme les européens. Puis il y a le harcèlement scolaire, les autres enfants se moquent d'elle avec ces cheveux et vont lui coller du scotch dessus. Et enfin la difficulté de s'affirmer dans un univers où l'on veut plaire à tout le monde en essayer de montrer sa singularité. La scénariste montre qu'il y a des solutions grâce la parole en discutant avec des personnes de confiance. Les cheveux frisés demandent un entretien particulier et c'est jouable. Il y a aussi des solutions aux problèmes.

Mais tout semble très gentil et mignon. Même les agresseurs finissent par s'excuser. Tout est en nuance très marqué, gentil/méchant. Et tout est trop mignon et adorable avec une tante à l'écoute, une maman qui décide de changer de point de vue avec la discussion avec sa progéniture, une copine toujours ravie et enthousiaste. Ce n'est pas du tout réaliste. le récit aurait pu avoir plus d'impacts si plus proche de ce que peuvent subir les adolescents avec leur malveillance standard. le graphisme tout en rondeur et les couleurs très chaleureuses ainsi que flashy donne du dynamisme. Cela permet aussi de facilité la lecteur et la compréhension globale. On passe un bon moment de lecture qui change de ce que l'on peut trouver d'habitude. Au final, on doit garder une morale : trouve ce qui te permet de te sentir bien.
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Dans la famille de Marlène, alias Frizzy, avoir les cheveux bouclés c'est avoir les “mauvais cheveux”. Tous les dimanches, sa mère la traîne donc dans un salon de coiffure où elle passe plusieurs heures pour en ressortir avec les “bons cheveux”, autrement dit, les cheveux lisses. Mais cette situation agace Frizzy. Elle ne comprend pas l'entêtement de sa mère et elle aimerait surtout qu'on la laisse tranquille elle et ses cheveux. Alors, c'est décidé, elle va tenter de se rebeller !

Roman graphique lumineux et coloré, Frizzy raconte comment une jeune fille va essayer d'échapper aux dictats de son entourage et de ses camarades sur la manière dont devraient être ses cheveux et dont elle devrait aussi se comporter en société. Frizzy oppose deux discours : d'un côté celui d'une mère très conformiste et qui suit les règles qu'on lui a toujours inculquée ( quitte à renier ses origines ethniques) et de l'autre, celui d'une tante plus revendicative. C'est logiquement en confrontant ces deux regards que Marlène va peu à peu s'accepter.

Si pour Marlène c'est ses cheveux qui cristallisent l'attention et qui sont au coeur du récit, le message est plus large. Ainsi, ne doutons pas que sa coiffure est le symbole de ce combat intérieur par lequel tout adolescent passe, de la volonté de se fondre dans le moule au nécessaire besoin de se distinguer peu à peu du groupe et de se forger sa propre identité.

J'ai beaucoup aimé les personnages. Marlène est drôle et attachante. Mon personnage préféré est tante Ruby, car elle s'assume pleinement, est une femme forte et indépendante. Elle sera pour Marlène une alliée précieuse dans sa quête de confiance en soi. Son discours est clair, limpide et bienveillant, il touchera, je l'espère, les ados.
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Je pense que le livre est bien ça parle d'une fille qui n'aime pas aller chez le coiffeur car elle en a marre que sa mère la force à y aller tous les dimanches. le personnage qui m'a intéressée est Frizzy car c'est le personnage principal. Je n'ai pas aimé sa mère car je ne trouver pas correct de forcer sa fille à aller chez le coiffeur si elle ne le veut pas.
J'ai beaucoup aimé la cause de Frizzy pour s'assumer au naturel et de défier les critères que tout le monde donne . Malgré les critiques elle a réussi de s'assumer au naturel et c'est le principal.

Je suis très contente d'avoir acheté cette BD pour mes élèves, c'est gros coup de coeur et je suis sûre qu'elle va beaucoup leur plaire aussi !

Les cheveux frisés de Marlène, c'est tout un problème, voire une obsession... D'abord pour elle, qui rêverait d'avoir une belle chevelure et ne plus passer ses dimanches au salon de coiffure, comme pour son entourage qui ne se gêne pas pour lui faire des commentaires ou sa mère qui est tout le temps sur son dos à vouloir que ses cheveux soit parfaitement coiffés. Comment avoir confiance en soi dans un tel contexte ? D'autant plus qu'à l'école, on se moque aussi de son physique.

C'est ce que j'ai trouvé vraiment bien dans cette histoire : l'entourage de Marlène y est pour beaucoup dans son mal-être en lui renvoyant constamment l'image que ses cheveux ne sont pas beaux. Seule sa tante va avoir l'attitude juste et intelligente de l'aider à apprivoiser ses cheveux crépus avec les bons gestes et les bons produits plutôt que de vouloir les cacher sous des tresses ou les lisser.

L'histoire de Marlène, c'est aussi celle d'une famille d'origine dominicaine qui a ses traditions, et celle d'une maman solo qui cherche à protéger maladroitement sa fille du racisme. Des non-dits pesants et un dialogue que Marlène va réussir à rétablir grâce à son courage et sa volonté de s'accepter.

Une très belle histoire, qui paraît légère de prime abord, mais qui traite aussi de sujets plus profonds.
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Gros coup de coeur pour ce roman graphique !
Marlène n'en peut plus des dimanches au salon de coiffure où sa mère la force à lisser ses boucles. Elle aimerait assumer ses cheveux crépus mais dur dur quand on nous a répété toute notre vie que les « bons » et beaux cheveux étaient les chevelures lisses.
Je fais aussi partie de la team bouclette et j'ai mis très longtemps à accepter et à assumer mes cheveux. Et quand je vois toutes mes élèves se tirer à l'extrême les cheveux alors qu'elles ont des superbes boucles, ça me fait mal au coeur. Alors j'ai très très hâte de leur proposer cette bande dessinée qui fera à coup sûr partie de ma prochaine commande pour le CDI.

Une très jolie bande dessinée jeunesse! Jolie aussi bien par son histoire, que par ses illustrations. Jolie mais loin d'être gnan-gnan.
Une histoire familiale qui explore les croyances qui sont transmises dans les générations d'une famille, la liberté d'être soi notamment à l'âge de l'adolescence. J'ai trouvé la construction de ce livre assez fine et à travers des histoires de cheveux touché des choses profondes. Cela peut amener beaucoup de choses je trouve à des adolescent(e)s en construction et peut-être déjà un partage de cette bd avec leurs parents car elle peut ouvrir pleins de pistes de dialogues parents-enfant

Une magnifique découverte que ce roman graphique tout en couleur qui aborde un grand nombre de thématiques qui toucheront les adolescentes, ne serait-ce que la beauté, l'amour maternel, la famille, le racisme, la différence, le rejet, l'estime de soi, le regard de l'autre. Ceci est dépeint à travers les yeux de Marlène qui, ne veut pas rentrer dans les normes imposées par sa mère, à savoir, lisser ses cheveux pour ne pas paraître différente. Grâce à sa tante, Marlène va pouvoir se libérer, reprendre possession de son corps, avoir davantage confiance en elle afin de pouvoir se construire. C'est un très bel ouvrage à faire découvrir !

Une magnifique découverte que ce roman graphique tout en couleur qui aborde un grand nombre de thématiques qui toucheront les adolescentes, ne serait-ce que la beauté, l'amour maternel, la famille, le racisme, la différence, le rejet, l'estime de soi, le regard de l'autre. Ceci est dépeint à travers les yeux de Marlène qui, ne veut pas rentrer dans les normes imposées par sa mère, à savoir, lisser ses cheveux pour ne pas paraître différente. Grâce à sa tante, Marlène va pouvoir se libérer, reprendre possession de son corps, avoir davantage confiance en elle afin de pouvoir se construire. C'est un très bel ouvrage à faire découvrir !
(C. Albertini).

Découvert dans une librairie furieusement féministe du Lower East Side, ce comic est dès le départ cher à mon coeur.
Je connais mal cette problématique parce que je n'y suis pas du tout confrontée moi-même mais j'en ai entendu parler ces dernières années et je trouve que cette BD est super, de base, mais aussi pour les jeunes soit qui pourraient rencontrer ce problème, soit parce que ça leur permettrait de mieux comprendre les insécurités de leurs camarades!
Cette histoire est en tous cas pleine d'amour filial, de courage, de volonté et de sororité. Elle explique très bien les rebondissements d'une vie de préadolescente qui ne comprend pas pourquoi on lui demande de faire des trucs de grande avant qu'elle aie envie de les faire elle-même.
C'est une histoire pleine de couleurs, de joie de vivre et d'espoir.
Elle donne du baume au coeur et j'espère qu'elle sera traduite en français!

Marlène vit seule avec se mère depuis la mort de son père. Elle va au collège avec sa meilleure amie Camilla. le collège c'est l'horreur, les autres se moquent d'elle à cause de ses cheveux bouclés. Quand elle essaie de se défendre c'est elle qui est punie et sa mère veut faire disparaître ses boucles pour qu'elle s'intègre mieux. Mais les séances chez la coiffeuse tournent à la séance de torture et Marlène voudrait bien les garder ses boucles. Une bonne BD sur le poids du regard des autres et l'importance de rester soi-même.