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Critique de pandaroux


Winston Smith est un homme simple : il respecte les règles imposées par Big Brother, il continue à avoir une vie morne, une vie fait de surveillance. Une vie de peur également : il ne faut pas faire un pas de travers, il ne faut pas contrarier Big Brother. Sa société est faite de règles, tous plus bizarres les unes que les autres, de surveillance, tout le monde est surveillé, tout le monde peut être victime d'une dénonciation même de leur propre enfant.
Pourtant Winston Smith va se rebeller, il va trouver l'amour avec Julia mais l'amour dans cette société est interdit. Va il arriver à cacher cela?

Le livre est pour moi composé de 3 parties : la description de la société dans laquelle vie Winston. Une vie faîtes de contrainte, de règles, de travail. Cette vie est un non sens : elle n'est pas faite pour être vécue mais elle est faite pour être un objet. Tout le monde a la même pensée, tous doit aller dans le même sens. La rébellion est proscrite. On dirait que les personnes vivent dans un immense goulag. Cela m'a fait pensé à la Servante Ecarlate (du moins la série) où la vie était régie par une faible partie de la population pensante et les autres personnes ne pouvaient que plier. Ici peu de personnes pensantes où du moins tous chérissent la pensée que Big Brother est nécessaire que Big Brother les protège. Mais qui est Big Brother? Une idée? Une personne? Ou juste un personnage inventée?

La deuxième partie est centrée sur la rébellion. Winston a une pensée contraire à Big Brother, il rêve de liberté, il rêve de faire partie de la fraternité. Il veut sortir d'une vie de peur. Il rencontre Julia avec qui il va découvrir l'amour, amour que normalement il n'a pas le droit de vivre car c'est proscrit.

La troisième partie est la chute. Winston va connaître la punition, punition d'avoir voulu contrarié Big Brother. Que dire de punition ? C'est plutôt de l'acharnement, de la dégradation humaine, des coups. On assiste à une société totalitaire qui régit la peur, qui préfère transformer ses habitants en moutons que de les tuer. C'est pire car les idées s'effondrent la pensée humaine n'existe plus. Seul Big Brother vie, règne et tue.

Je ne sais si j'ai aimé ou détesté. Ce roman m'a fait réfléchir, c'est sûrement le but mais il m'a fait pensé à la seconde guerre mondiale. Tuer une pensée ou une race plutôt que la laisser s'exprimer. Est ce qu'on pourrait se dire que cela s'applique à la société d'aujourd'hui? Je pense que quelque part oui. Actuellement la moindre parole sur le net, sur les réseaux sociaux est scrutés commentés dilapidés, le moindre acte est filmé. Je dirai que Big Brother c'est nous actuellement, humain qui faisons rarement preuve de bienveillance. Espérons que nous changerons les réseaux sociaux c'est bien c'est même utile mais ne perdons pas de vue qu'il faut échanger et confronter les avis pour grandir. Ce n'est pas parce qu'on est pas d'accord qu'on doit lapider l'autre. A méditer.
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