1984

C'est toujours délicat de lire un classique, tous le monde en dit du bien. C'est presque un livre intouchable.
Je me suis lancé dans la lecture et essayant de faire abstraction de l'aura de popularité qu'il possède.
Je n'ai lu que la première partie, c'est à dire les 143 premières pages... ce qui constitue, l'introduction. L'auteur plante le décor, présente les personnages et la situation initiale. 143 pages ! C'est dix fois trop long.
Le "futur" que décrit le livre n'est rien d'autre (à peu de chose près) que la réalité de la vie sous le régime Stalinien en URSS. Peut être était ce sensé faire peur car, delocalisé à Londres.
Passons au "Héros", Winston, j'avais un peu de compassion pour lui au tout début. Jusqu'à la page 27 précisément. Page dans laquelle il fantasme de fouetté, violer et égorgé une jeune femme, parce que celle ci est jeune, jolie et surtout chaste...
Le message qu'on peut lire entre les lignes m'a repugné.
Bien sûr ça continue plus loin... chaque personnages féminin est soit idiote, soit dangereuse, soit laïde. Ou les 3 à la fois.
Bref, ce bouquin transpire une formidable misogynie.
Je m'arrête donc là. Il me fait l'effet d'une lecture scolaire, je me force à continuer sans aucun plaisir.