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Critique de ignatus-reilly


George Orwell a fait l'expérience de l'extrême pauvreté et de l'aliénation au travail. Et c'est ce qu'il nous raconte dans ce livre.

Arrivé à Paris sans travail, George Orwell va travailler comme plongeur dans différents restaurants et hôtels.
Ce sont des journées harassantes, interminables, de quines heures voire plus sans parfois un instant pour manger.
Orwelle décrit avec force ce milieu où il est uniquement question de survie.
Sa journée terminée, Orwell ne pense qu'à se coucher et le week-end, c'est la tournée des bars avec des personnes aussi mal loties que lui.
Il n'y aucun avenir dans cette vie-là, pas de projet, c'est une existence au jour le jour.
Lorsqu'il n' y a pas de travail, Orwele connaît aussi la fin, il met en gage ses vêtements ou les vends pour pouvoir acheter une miche de pain, un peu de tabac et payer sa chambre.

Après quelques temps de cette vie-là, Orwell se voit promettre un travail en
Angleterre, il se fait expédier le prix du billet et quitte Paris.
Or, à peine, arrivé, plus de travail, Orwell va alors mener l'existence des vagabonds qui vont de refuges en refuges. La loi est ainsi faite en Angleterre qu'il est interdit de passer plusieurs nuits de suite dans les asiles de nuit sous peine de prison. Les sans-abri sont alors condamnés à une errance sans fin.
Dans certains organismes de charité, ils sont obligés d'écouter la messe et un sermon après avoir reçu un thé et deux tartines ou un bon pour acheter un repas.

Orwell va faire de nombreuses rencontres et faire une partie du chemin avec certains camarades de galère.

J'ai beaucoup aimé ce livre. On y découvre que George Orwell n'a pas écrit la Ferme des Animaux au hasard. Dans "Down in Paris and London", Orwell nous fait part de ces réflexions sur le sujet de la pauvreté, de l'exploitation des êtres humains par le travail au bénéfice d'une petite frange de la population...
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