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Critique de juten-doji


A la Ferme du Manoir, la colère gronde. Les mauvais traitements infligés aux animaux par les humains, dans le seul but de les exploiter pour leur propre intérêt, a eu raison de leur patience; et un jour, c'est la Révolution.
Menés par des cochons charismatiques et fortes têtes, ils vont renverser la dictature humaine, se prendre en charge et construire un "nouveau" modèle de société où ils seront libres.
Avec beaucoup d'humour, Orwell nous fait suivre leur évolution et les conséquences qui découlent de leurs décisions, en utilisant ces animaux comme symboles forts de chaque classe et élément qui font nos sociétés humaines.

Une fable symbole du XXème siècle, une critique par la caricature du totalitarisme mais pas que. Si cette histoire cible de façon évidente la Révolution Russe et qu'il est facile de faire correspondre la plupart des animaux avec un personnage réel, elle a une vision plutôt pessimiste quant à l'attitude des humains et de nos sociétés dans lesquelles on préfère déléguer à de fortes personnalités par peur d'une perte de contrôle ou des erreurs que l'on pourrait faire en terrain inconnu, quitte à se soumettre et à risquer un éternel recommencement sans aucune amélioration des situations individuelles. "L'abêtissement", combiné à l'ignorance et au manque de culture, conduisent à une confiance aveugle envers ceux qui ont l'air d'en savoir plus, à défaut d'être les plus fort, armes parfaites pour manipuler des foules.

Un grand "petit" classique, facile d'accès et que tout le monde devrait lire, que l'on connaisse l'histoire russe ou non, parce que d'une certaine façon, il nous concerne tous et les systèmes auxquels nous avons été soumis en tant qu'humains.

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