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Critique de Danage


« La sensation de m'être trompé, ou de l'avoir été, venait poser sur toutes les scènes, sur toutes les images que je convoquais, une sorte de vernis qui les glaçait, avec de surcroît la conscience d'une phénoménale absurdité et, malheureusement, d'une tout aussi phénoménale banalité. »

Le narrateur, Simon, conférencier, découvre en rentrant chez lui le cadavre d'un homme. La balustrade du premier étage est brisée. A l'étage, la compagne de Simon, la maîtresse, devine-t-on, de l'homme, est dans son bain, la tête littéralement sous l'eau, dont elle sort sans explication mais avec une injonction : "Occupe-toi de ça, moi je ne peux pas".

Simon, deux jours après s'en être « occupé », va déclarer la disparition de sa compagne à la gendarmerie, où il croise Henri, gendarme qui, frais retraité, va petit à petit s'incruster dans la vie de Simon.

L'état d'alerte est à son maximum.

Simon suit Henri chez sa belle-soeur.
« « C'est votre fille ? » dis-je en désignant une photo dans un cadre incliné sur une console au bord du canapé à motifs.
Peur d'avoir gaffé. Qu'elle soit morte. »

Le style est magnifique, l'entame accrocheuse. Mais le vernis s'écaille, j'espérais un semblant d'action, une esquisse de dénouement…

« Je me suis fait la réflexion que, si ma vie quelques jours auparavant avait basculé, aujourd'hui j'entreprenais de la laisser flotter avant qu'elle coule. »

A 50 pages de la fin, j'ai dû me noyer moi aussi.


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