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Critique de Polars_urbains


Mais qu'est il arrivé aux duettistes des Affaires criminelles de la PJ et de la Direction générale des recherches (gendarmerie) de Libreville? On les avait connus plus dissipés dans African tabloid, amateurs de cuisse tarifée, de deuxième bureau, d'enveloppes bien garnies et de boissons fortes. Les revoilà dans Le festin de l'aube, plus calmes et retrouvant sagement le foyer familial une fois la journée de travail terminée, bons époux et bons pères !

A Libreville, deux événements apparemment sans rapport - la mort suspecte d'une jeune femme et le cambriolage d'un dépôt de munitions de l'armée pouvant déboucher sur une affaire d'état - vont occuper les lieutenants Boukinda et Envame d'un côté et les capitaines Koumba et Owoula de l'autre. Autres temps, autres moeurs, les deux binômes vont collaborer harmonieusement, eux dont les relations antérieures étaient sur la base du "je t'aime moi non plus!"

Janis Otsiemi, après Tu ne perds rien pour attendre, revient à des personnages familiers à ses lecteurs et propose une double enquête mêlant affaire de droit commun et tentative de déstabilisation de la république gabonaise. Le festin de l'aube est un bon roman policier, bien construit avec peut-être toutefois moins de couleur locale que dans les romans précédents. Moins de langage fleuri également, même si l'auteur reste fidèle à l'utilisation de proverbes (de son invention semble-t-il) en tête de chapitre. Une lecture agréable en conclusion, bien que, comme dans Tu ne perds rien pour attendre, Le festin de l'aube manque de cette musique si particulière que j'avais adoré dans Les chasseurs de lucioles ou La bouche qui mange ne parle pas.
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