Porte-peau.
Un jeune garçon, mi-humain mi-loup, traque avec sa meute l'assassin de son père. Accompagné d'une jeune sorcière, rejoints par un fantôme colérique, ils suivent la piste jonchée de cadavres que laisse derrière lui le meurtrier. Car ce dernier, brisé par la peau de loup qu'il a volé et revêtu, sème la mort sur son passage.
C'est un récit avant tout porté par ses personnages, leurs relations et leur quête. Des personnages tiraillés par leur dualité, plein de doutes et de failles, rejetés par les autres et à la recherche d'acceptation, touchants car profondément humains.
Avec un dessin expressif aux couleurs en pleine dualité elles-aussi suivant les tomes et les saisons, les passages où la peau de versipelle prend possession du corps et de l'esprit offre des scènes saisissantes, acérées comme un coup de griffes.
Un très bon diptyque qui mélange loup-garou et folklore scandinave.
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