AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LauBlue


Dans le paysage pictural de ce début de vingtième siècle, Pablo détonne, Pablo dérange. Il achève Les demoiselles d'Avignon, et seuls les cubistes, Braque, Derain et Kahnweiler le soutiennent. Son art prend néanmoins de l'ampleur, s'affranchit des codes. « Trois corps pour en peindre une seule, on la voit par tous les bouts, et bouger. Mieux que la sculpture, mieux que le cinéma, c'est la peinture de l'avenir ! » dira Pablo à son ami Georges Braque qui pour sa part invente le cubisme. C'est l'émergence d'une représentation différente des formes, où s'invite une nouvelle liberté d'expression, l'avènement de l'art moderne. Les années au Bateau-Lavoir prennent fin et avec elles celle de la « Belle Fernande ».
Picasso, le dernier tome de Pablo se tourne résolument vers l'avenir. On devine dans chaque scène dessinée par Clément Oubrerie et écrite par Julie Birmant la fin d'une période et les prémices d'une nouvelle. le dessin est toujours aussi dynamique, les ambiances, les personnages animent le début du vingtième siècle et se mêle à l'écriture avec brio. Quatre albums coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}