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Critique de Marie2406
Voici un livre aussi savoureux que son titre.
L'auteure nous plonge dans ses souvenirs de petite fille et d'adolescente là-bas tout là-bas dans son pays natal : le Burkina Faso.
Elle n'est alors qu'un bébé porté dans un pagne accroché sur le dos de sa mère selon la tradition africaine.
Et ce bébé va nous conter la vie heureuse de sa famille, dont le père Hamado Sankaké est un fonctionnaire respecté de Fada N'Gourma grosse bourgade dans l'est du pays.
Mais très vite, le cauchemar va arriver et Hamado va être arrêté sur de fausses accusations de détournement de fonds et jeté en prison.
Dejlila sa femme va alors se battre seule contre tous pendant des années.
Se battre pour trouver de l'argent pour élever ses sept enfants alors que son mari et elles étaient des piliers du quartier et que désormais tous lui tournent le dos.
Se battre pour faire libérer son mari, multipliant les recours auprès de tous ceux qui pourraient avoir une influence.
Puis se battre contre son propre mari, dont l'orgueil refuse d'admettre que c'est grâce à son épouse et pas par lui-même qu'il doit sa libération et que la famille peut être à nouveau réunie.
Mais si les souvenirs de l'auteure peuvent avoir la douceur du miel et des galettes que vendait sa mère pour nourrir ses enfants, ils peuvent aussi avoir la cruauté de l'horreur que subissent encore les fillettes puisque si le code pénal burkinabé l'interdit depuis les années 1990 l'excision persiste encore dans le pays.
Un livre à savourer sans modération.
L'auteure nous plonge dans ses souvenirs de petite fille et d'adolescente là-bas tout là-bas dans son pays natal : le Burkina Faso.
Elle n'est alors qu'un bébé porté dans un pagne accroché sur le dos de sa mère selon la tradition africaine.
Et ce bébé va nous conter la vie heureuse de sa famille, dont le père Hamado Sankaké est un fonctionnaire respecté de Fada N'Gourma grosse bourgade dans l'est du pays.
Mais très vite, le cauchemar va arriver et Hamado va être arrêté sur de fausses accusations de détournement de fonds et jeté en prison.
Dejlila sa femme va alors se battre seule contre tous pendant des années.
Se battre pour trouver de l'argent pour élever ses sept enfants alors que son mari et elles étaient des piliers du quartier et que désormais tous lui tournent le dos.
Se battre pour faire libérer son mari, multipliant les recours auprès de tous ceux qui pourraient avoir une influence.
Puis se battre contre son propre mari, dont l'orgueil refuse d'admettre que c'est grâce à son épouse et pas par lui-même qu'il doit sa libération et que la famille peut être à nouveau réunie.
Mais si les souvenirs de l'auteure peuvent avoir la douceur du miel et des galettes que vendait sa mère pour nourrir ses enfants, ils peuvent aussi avoir la cruauté de l'horreur que subissent encore les fillettes puisque si le code pénal burkinabé l'interdit depuis les années 1990 l'excision persiste encore dans le pays.
Un livre à savourer sans modération.
