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sur 192 notes
Roukiata Ouedraogo raconte avec beaucoup de tendresse une enfance africaine, la sienne au Burkina Faso. Des souvenirs trés personnels, émouvants et sincères qu'elle se remémore alors qu'elle est déjà en France et s'apprête à passer sa journée en tant que marraine de la Journée Internationale de la Francophonie. Un voyage initié à Fada N'Gourma, alors qu'elle n'a que neuf mois juchée sur le dos de sa mère, une belle femme forte et intelligente qui va affronter des situations de difficultés extrêmes avec sept enfants, face à l'absence forcée du père.....
Burkina Faso un des pays les plus pauvres et les plus corrompus d'Afrique, que nous découvrons ici à travers l'histoire tragique de la famille Sankaké. du combat de la mère pour le retour du père et pour ses enfants , l'écrivaine en allège le mélo en y insérant tendresse et humour, suscités par moult détails et événements d'un pays socialement et économiquement dans le chaos. Des vieilles voitures appelées " au revoir la France" y entament leur seconde vie , des passagers de cars, sans cartes d'identité descendent et prennent un détour à pied avant un barrage de contrôle de police et y sont recueillis après, les femmes jouent au foot en pagne durant les « Matchs des mamans », et bien sûr ces galettes délicieuses que confectionne la mère et les vend pour survivre.....Mais les réalités du pays font plus révolter que sourire . Une justice inexistante laissée aux bons soins de procureurs dans leurs Mercedes flambant neuves, alors que le gouvernement ne paie plus depuis des mois ses fonctionnaires, dont les policiers de prisons , qui frustrés s'en prennent aux prisonniers.....bref une vie laissée au bon soin d'un destin de fortune et de la chance.

Ouedraogo retourne aussi de temps en temps au présent, à cette fameuse Journée Internationale de la Francophonie pour jeter quelques piques inoffensives aux autorités françaises et à l'usage du « gros gros français », “-Je vous laisse aller vous sustenter.- Vous me laissez quoi ?” . Elle aime bien secouer le cocotier comme sa mère 😁, à qui d'ailleurs elle rend un bel hommage par le biais de ce très beau livre .

J'aime beaucoup la Littérature africaine, surtout celle nigérienne, qui cumule un nombre étonnant d'écrivaines et écrivains talentueux. Ce livre est ma première incursion au Burkina Faso et j'en suis ravie. Une lecture que je conseille vivement .
Et merci Bison, à vrai dire sans toi je n'aurais pas lu ce livre, et cela aurait été très dommage. Comme quoi encore un avantage de Babelio et des amis babeliotes.

« L'impératif moral est inconditionnel. »

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Quelle bulle de fraîcheur que ce roman. Une lecture qui m'a fait le plus grand bien. Merci à l'auteure, Roukiata Ouedrago pour ce voyage intime au coeur de l'Afrique.

La famille Sankalé est une famille africaine du Burkina-Faso, une femme, un mari et sept enfants dont la petite dernière Yasmina, collée au dos de sa mère dans une pagne. Tout va bien pour cette famille jusqu'au jour où le père est accusé d'un vol de trésorerie et envoyé en prison. Compté de ce jour, la famille ne pourra compter que sur la hargne et le courage infaillible de la mère, Djelila pour palier à la famine, aux ragots, aux regards biaisés. Jamais elle ne croira son mari fautif et jusqu'au bout elle donnera tout ce qu'elle peut pour libérer son mari et faire vivre ses sept enfants avec ses petits moyens dont la vente de galettes au miel.

Ce premier roman est de toute beauté. L'ambiance africaine y est bien transmise, les odeurs, les coutumes, l'amour des uns et des autres. Il y a beaucoup de force et de foi dans cette histoire, beaucoup de lumière aussi. J'ai raffolé de ce portrait de femme courageuse et combative puis ce portrait du père déçu des hommes qui préférera s'agenouiller au milieu de légumes, verdures et solitude loin des hommes.

Ce roman transpire de soleil africain, c'est un hymne à la vie, à la solidarité, un très beau combat de femme, de mère, racontée par une enfant haut perchée sur le dos de sa mère. Et devenue femme à son tour.

Un roman qui en cette période trouble m'a fait le plus grand bien. Ce que j'en retiendrai au-delà de tout ce que je viens de citer, c'est l'Amour. Celui qui panse, soigne, porte, libère et ouvre ses bras à l'espoir d'un monde meilleur.
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Et je suis là à allumer la radio, le genre où tu mettais 6 grosses piles dedans pour faire crachoter de la musique ou une chronique de France Inter. J'écoute cette odeur de poulet qui mijote. Des parfums de cuisine et d'enfants qui jouent dans la cour, autour d'un ballon ou d'un vieux pneu usagé. La voisine prépare des galettes au miel. Un délice, un retour en enfance. Au son des tam-tam, la nuit se profile, la lune se défile, les étoiles illuminent. Une soirée autour d'une bière chaude, des femmes en pagnes, l'ambiance africaine.

Et je suis là à tourner dans mon lit, entièrement nu, comme un ver de terre dans une assiette de piment. J'écoute l'absurdité de la vie - ou celle de l'administration burkinabè. Parfois les deux sont de concert. Mais la musique est différente. C'est celle d'une femme, celle d'une épouse, celle d'une mère qui se bat ensemble pour n'en faire qu'une et pour sortir son mari de prison, au son de l'injustice ou de l'incompétence.

Et je suis là à sentir cette force, ce parfum d'abnégation et d'arachide, ce pouvoir et cette envie dédiés aux femmes, à la mère de Roukiata qui la porte toujours sur son dos, le pagne serré, corps contre corps. La petite observe à hauteur d'hommes - ou de femmes en l'occurrence. Une histoire de femme, une histoire d'accent, une histoire de piment.

Épilogue : tandis que je finis tranquillement ma bière, dans le silence de la latérite, Roukiata revient sur un sujet sensible qui lui tient à coeur, le coeur d'une enfant, d'une fille, d'une femme, un sujet qui la touche, l'émeut, l'enrage, le drame qui bouleverse l'enfance de millions de petites filles comme elle, l'excision.
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Voici une très belle histoire. Une histoire de vie ou plutôt un témoignage car tout ce qui est dit, décrit, ici n'est que pure vérité.
Cette histoire est une vraie ouverture sur le Burkina-Faso et sur les us et coutumes (famille, école, mariage, excision...) des Burkinabés, mais aussi le constat d'une corruption organisée et d'une justice qui porte mal son nom, et dont de père de l'auteure a souffert.
C'est aussi et surtout l'histoire d'une femme extraordinaire, la mère de Roukiata qui a tout mis en oeuvre pour sauver et éduquer ses sept enfants, pendant toutes ces difficiles années. Une femme courageuse, obstinée, travailleuse, solide et toujours debout, digne.
« En Afrique, beaucoup de femmes font preuve de courage au quotidien, pour résister au poids des traditions ou affronter le pouvoir des hommes. »

Et parallèlement à cette vie africaine, l'auteure nous conte son parcours en France, un parcours truffé d'obstacles mais qu'elle a su surmonter, en digne fille de sa mère ne manquant ni de courage, ni d'obstination. Un parcours exemplaire qui la fera monter sur scène en tant que comédienne seule en scène, qui lui permettra d'être la représentante officielle de la langue française lors des journées de la Francophonie, et d'intervenir sur France Inter pour des chroniques humoristiques.
Un petit bijou de lecture et une vraie leçon de vie.
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Je suis arrivé à ce livre par un biais qui n'était certainement pas celui de la plupart de ses lecteurs... et je m'en suis rendu compte parce que le démarrage du livre m'avait intrigué. Je voulais lire un auteur burkinabé... et Babelio me proposait celui-ci en premier résultat. le fait que ce soit une auteure m'a d'emblée également séduit... et que le titre remplissait un critère de challenge ne faisait que rajouter à l'attrait. C'était décidé, mon premier auteur burkinabé serait Roukiata Ouedraogo.

Après quelques pages, un sentiment d'étrangeté me prenait. Un démarrage qui ressemblait à un livre de chick lit, un enchainement avec une description d'une enfance au Burkina hésitant entre autobiographie, roman avec un point de vue d'enfant, histoire familiale, hommage maternel... J'étais perdu, j'avais peine à trouver un style, je ne rentrais pas dans le récit. Je le fais rarement, mais je finis par aller voir les avis enthousiastes de certains, parmi mes amis Babelio en plus... Je trouve l'information décisive, l'auteure est comédienne, humoriste et chroniqueuse à France Inter. Après coup, je me dis que je l'ai forcément déjà entendu, je connais suffisamment Par Jupiter ! pour ça, mais je n'ai pas fait le lien. Beaucoup de lecteurs ont dû entamer le livre en ayant l'information, pas moi, et cela a impacté toute mon expérience de lecteur.

Plusieurs moments ont fait évoluer le récit, les injustices subies par le père, le combat de la mère, l'affrontement de la machine administrative. Les retours au présent de l'auteure comme intervenante à la francophonie sont bien en miroir de l'histoire passée, même si je trouve à chaque fois que tout est un peu manqué, que tout aurait pu être extraordinaire et que cela retombait souvent à plat. J'ai eu plusieurs fois le retour de l'impression de départ, un livre qui ne choisit pas sa forme, un style journalistique (influence de l'expérience radio) qui peine à me placer totalement dans l'empathie alors que tout devrait y arriver, cette mère courage, cette peinture d'une Afrique à la fois tellement humaine dans certains de ses aspects, et tellement navrante dans certains autres, notamment dans la gestion institutionnelle. Pourtant ça ne fonctionne pas, je n'y arrive pas. Certains passages semblent arriver comme des cheveux sur la soupe, parce qu'il fallait en parler (le match de foot des mères, le passage sur le spectacle où on insiste lourdement sur la nécessité que la publicité soit bonne au moment même où on la fait, la publicité). le final est totalement bluffant, l'émotion très présente dans l'évocation de sujets très sensibles pour l'auteure, avec cette fois un style beaucoup plus recherché et très intéressant. Mais pourquoi cela arrive-t-il si tard ? Dans un épilogue détaché totalement du reste alors que ce qui est évoqué est totalement en lien avec tout ce qui a été raconté de l'histoire familiale, qui aurait été tellement enrichie par ce biais.

Je ne peux pas me détacher de l'impression que la bonne volonté de l'auteure et son envie d'évoquer des sujets importants avec son public n'a pu que se télescoper avec le format du livre d'une personne médiatique, la nécessité de sortir un livre à un moment précis qui permette son succès, sans considération forcément du temps nécessaire pour construire un récit, si on choisit de privilégier la forme du roman.

Ce n'est que ma tentative d'explication face à une impression d'inachevé, de gâchis d'un matériau tellement riche, d'une auteure dont les dernières pages montrent clairement la capacité à se trouver une voix singulière. Je me dois aussi de signaler que cette lecture arrive après une autre qui m'avait enchanté, notamment par le talent de composition de l'auteure et son style. le contraste avec celle-ci ne peut que rendre l'expérience d'autant plus décevante.
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Je ne remercierai jamais assez BookyCooky de m'avoir conseillé la lecture de "Du miel sous les galettes".
Je m'intéresse beaucoup au Burkina Fasso, où j'ai une filleule, Fatimata Ouedraougo, et ce récit m'a permis de mieux comprendre encore le sort des femmes africaines de ce beau pays.

L'autrice jongle avec deux récits : celui de la petite Roukiata, installée dans le dos de sa mère, d'où elle voit se dérouler les aventures de sa famille, d'une part, et celui de Roukiata, devenue une jeune femme, comédienne, et choisie pour être la marraine de la Journée internationale de la Francophonie.

Avec beaucoup de pudeur, d'humour et de tendresse, le premier récit met en scène sa mère, en proie aux turpitudes de la vie : son mari, fonctionnaire, toujours honnête et travailleur, est injustement accusé d'un détournement de fonds qu'il n'a jamais commis. Sa femme va se démener corps et âme pour réhabiliter son mari. Mais ce ne sera pas simple. Il lui faudra affronter la bureaucratie burkinabé, et la justice qui est loin d'être rigoureuse. Pour faire bouillir la marmite familiale - la petite Roukiata est la dernière d'une grande fratrie - la mère fabrique des galettes délicieuses, qu'elle vend aux passants qui se régalement.

De l'autre côté du récit, l'autrice dépeint avec beaucoup d'humour le balai des courtisans lors d'une manifestation parisienne, comme la Journée internationale de la Francophonie. Parviendra-t-elle tout de même à être sur la photo qui immortalise l'évènement autour de son Président ? Difficilement, parce que les places sont chères pour être bien en vue, à côté de l'homme important.
La mère aurait pu se laisser facilement décourager par les tracas imposés par la bureaucratie, mais non, elle tient bon, quoi qu'il arrive.

La fin du récit bouclera la boucle quand Roukiata apprendra qu'elle deviendra bientôt mère.

Une dernière confession pleine de pudeur nous touchera profondément, à nous autres femmes des pays occidentaux, qui luttons pour l'égalité entre les femmes et les hommes, en nous faisant toucher du doigt le chemin qui reste à parcourir du côté de l'Afrique.

On connaissait la chroniqueuse sur France Inter, on découvre ici une écrivaine, qui, en rendant hommage à sa mère, rend ici un bel hommage à toutes les femmes africaines, qui tiennent bon dans l'adversité, pour leur famille.

Un très beau récit à mettre entre toutes les mains des jeunes femmes qui rêvent d'émancipation.
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Couronne de cheveux sur la tête et l'oeil malicieux, Roukiata Ouedraogo narre son enfance au Burkina Faso.
L'ouvrage favorablement accueilli par le public se distingue par la tendresse et l'humour pour relater un cataclysme vécu par sa famille.
L'auteure rend hommage à sa mère , femme forte et courageuse qui ne recule pas devant l'adversité que l'administration burkinabé lui réserve.
Son père injustement emprisonné pour vol des finances publiques se retrouve démuni et humilié face à un procureur en mal de promotion.
Face à ce revers de situation, sa femme Djemila va lutter avec acharnement pour libérer son mari innocent. Mais même si des âmes charitables se penchent sur le sort d'Hamado bien des vicissitudes vont entravées la persévérance de cette mère et ses sept enfants.
Ce récit nous est rapporté grâce à l'oralité de la famille puisque Yasmina, pseudo de Roukiata, n'est qu'une enfant porté sur le dos de sa mère lors de ces évènements.
L'auteure soulève aussi la lenteur et les aberrations d'une justice lente qui détient les même problèmes que la nôtre. D'autant que les hommes avides qui par orgueil refusent de reconnaitre leurs torts représentent des défauts universellement partagés.
Ce panorama se complète avec les coutumes africaines de ce pays notamment la tontine, acte de de générosité et de partage.
J'ai souvent consulté Google pour le vocabulaire et bien ri avec le canari sur la tête.

" du miel sous les galettes" se termine par le parcours de l'autrice qui dès ses cinq ans développe des compétences hors norme pour son âge. Avec tendresse j'ai regardé cette maîtresse qui va ouvrir le monde de la connaissance à Roukiata et lui permettre d'espérer un bel avenir.
C'est en France que sa vie se déroule désormais en tant que comédienne et chroniqueuse et même marraine de la Francophonie.
A mille lieues d'une Folcoche, l'héroïne est ici une femme badasse dont Ouedraogo a su éviter le récit familial mélodramatique.
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C'est un très joli livre, à la couverture douce et colorée comme le wax, ce tissu africain qui sert à confectionner robes, pagnes, foulards...

Au tout début, j'ai été gênée par l'alternance des chapitres entre la vie actuelle du l'auteure en France et son enfance au Burkina Faso, que je trouvais quelque peu artificielle.

Mais très vite, je me suis plongée dans le récit, et sans connaître par ailleurs Mme Ouedraogo - qui se produit seule en scène et lors de chroniques radio - je me suis attachée à elle. Et à sa mère bien sûr, puisque c'est surtout d'elle dont il est question. Sa combativité, sa force de caractère, elle qui a bataillé pour sortir son mari de prison suite à une erreur judiciaire tout en s'occupant de ses enfants et en vendant des galettes pour subsister.

Je suppose que l'auteure n'a pas voulu tomber dans la description pittoresque du Burkina Faso, mais j'aurais tout de même aimé une immersion plus complète dans ce pays à travers un style plus foisonnant. Ici, l'écriture reste simple et directe, ce qui rend la lecture fluide mais sans réel plaisir littéraire. Encore une fois, ce n'était sans doute pas le but visé.

Un bel hommage d'une fille à sa mère donc et des pages de fin bouleversantes, "tout en résilience et dignité" pour citer RFI.
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Le Burkina Faso. Mais pas celui de Ouagadougou. Celui de Fada N'Gourma , dont le nom nous est moins familier. C'est la terre de l'auteur qui nous plonge dans sa jeunesse à travers un roman qui s'est inspiré de son vécu.
Tout va bien pour les époux Sankaké et leurs enfants. le père, fonctionnaire, permet à la maman d'élever ses enfants, dont l'auteur collée contre son dos, mais aussi de vendre des objets ramenés d'Abidjan.

Mais voilà, le père est accusé de détournement de fonds et envoyé en prison. C'est là que les galettes de miel rentrent en scène.
C'est un beau roman, plein du courage d'une femme face à l'adversité. Un roman accessible à un très large public, qui nous plonge dans les coulisses du Burkina Faso. le soleil , les couleurs, les marchés... les fonctionnaires aigris , la justice à deux vitesses, le coup d'état. et aussi le match de foot des mamans avec un arbitre qui a plus ouvert la porte du frigo que celle de la salle de muscu et qui se retrouve sur une chaise haute.
Cela m'a rappelé les grandes heures du tour cycliste du Burkina Faso, évoqué ici !
Mais c'est aussi, et surtout, un roman qui magnifie une femme, la mère de l'auteur. Combattante , toujours positive , se battant pour son mari, ses enfants, se retroussant les manches devant chaque obstacle et ne comptant que sur son courage , son opiniâtreté .
Je ne sais pas ce que l'on appelle un roman féministe, je me méfie beaucoup de ce mot qui comme d'autres fédèrent des extrémistes discréditant parfois plus la cause que ne la servant.
Alors , je parlerai d'un très beau portrait de femme, d'un très bel hommage à une maman qui a fait de l'auteur la personne reconnue qu'elle est aujourd'hui.
Un beau moment de lecture , simple, directe, emplie de soleil et d'amour.
Merci à Babelio pour sa confiance ainsi qu'aux éditions Slatkine
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Roman conseillé par Bookycooky où, pour une fois, je n'ai pas été emballée plus que ça. J'en ai aimé le début avec cette Burkibabée qui alterne les chapitres avec la femme connue qu'elle est devenue et son passé de fillette au pays. La grande partie du livre y décrit l'arrestation et les procès de son père accusé injustement de détournement de fonds. Au final, plus un règlement de compte, alors que je m'attendais à quelque chose de tendre, au vu du titre. Je retiendrais les « au revoir la France » et bien sûr les galettes qui font saliver.
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