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Critique de Fransoaz


Le jour où Vera Candida, 15 ans, découvre qu'elle est enceinte, elle décide de fuir l'île de Vatapuna où elle vit avec sa grand-mère. Elle embarque pour la ville de Lahoméria et trouve refuge dans un foyer pour jeunes mamans. Après la naissance de Monica-Rose elle accepte de travailler, la nuit, dans l'usine de paniers-repas.
L'article d'un journaliste, surnommé « Billythekid » qui enquête sur la directrice du foyer et ses liens avec les nazis, va semer le trouble et annoncer la fin de cette institution. C'est dans ces conditions particulières que se fait la rencontre entre la jeune maman et le journaliste dénonciateur. Sans oublier les enseignements de sa grand-mère et ses mises en garde Vera Candida va peu à peu se construire un statut de maman et de femme.
Le roman de Véronique Ovaldé est un enchantement ! Elle prête aux femmes de grandes qualités : courage, audace, endurance, grandeur… Son écriture imagée recèle d'une pointe d'humour. La rencontre entre Itxaga, le journaliste, et Rosa Candida est d'une grande fraîcheur et n'est pas sans rappeler certains passages qui déjà nous faisaient fondre dans l'histoire d'Amélie Poulain! le personnage de Vera Candida nous épate elle ne compte que sur elle-même pour élever sa fille et pour s'élever elle même.

« Quand Vera Candida pensait à la période précédant son installation chez Itxaga, elle avait l'impression d'avoir vécu coincée dans le tiers-monde et que peu à peu son pays - circonscrit à son corps, son pays et sa fille- s'était ouvert à une certaine forme de démocratie et de richesse. Elle se souvenait d'elle-même comme d'un petit animal fruste et effrayé. »
Elle est émerveillée et incrédule par ce que lui donne la vie: un travail, une jolie petite fille et l'amour inconditionnel d'Itxaga.
J'ai cependant trouvé le roman de Véronique Ovaldé assez inégal; si je me suis accrochée avec délices aux espadrilles silencieuses de Vera Candida je n'ai pas été séduite par la grand-mère, Rose Bustamente, et ai trouvé assez déprimante sa relation avec Jeronimo, le voyou.


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