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Critique de bollengc


Des vies d'oiseaux.
Le titre illustre très bien ce roman qui décrit les vies de quatre personnages à la recherche de liberté.
Tout d'abord Vida, mariée au riche Gustavo, qui vit dans une somptueuse villa perchée sur la colline des dollars à Villanueva et dont l'esprit s'évade entre sa roseraie et son village natal Irigoy, pour échapper à l'ennui de sa vie de tous les jours.
Ensuite Taïbo, lieutenant de police à Villanueva, chargé d'enquêter sur les intrusions dans les riches villas de Villanueva.
Et enfin Paloma (d'ailleurs, Paloma signifie colombe en espagnol) et Adolfo, deux adolescents à la recherche de liberté, vivant d'amour et d'eau fraîche. Ils déménagent de villa en villa, profitant des vacances de leurs habitants pour profiter des lieux, des frigos remplis...
Le chemin de Taïbo ne va cesser de croiser celui de Vida et il va jouer au chat et à la souris avec les deux adolescents.

Ce roman est découpé en trois parties qui pourraient se résumer en la rencontre de Vida et Taïbo, leur visite a Irigoy et la vie de Paloma, de son enfance à sa rencontre avec Adolfo jusqu'aux retrouvailles avec sa mère, Vida.
Le ton est très léger, le rythme assez lent. On a l'impression de se perdre dans les pensées des personnages, en passant de la phrase principale à deux passages imbriqués entre parenthèses. Mais le problème est qu'on s'y perd vraiment. Arrivé à la fin du deuxième passage imbriqué, on se demande ce que le premier passage racontait, on le reprend donc. de la même manière, on reprend le cours principal de la phrase. Et au final, on se demande: ‘mais pourquoi ?' Parce qu'on n'a rien retenu, il n'y a pas forcément de plus value apportée à l'histoire par toutes ces parties écrites entre parenthèses. Ce style d'écriture rend la lecture assez pénible.

Une fois le livre terminé, il n'en reste finalement pas un souvenir impérissable, l'histoire est assez creuse, même si les personnages sont attachants. On se dit qu'on a réussi à en venir à bout et pourtant, ce n'était que 235 pages.
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