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3,45

sur 457 notes
Avec "Des vies d'oiseaux" c'est une première rencontre entre Véronique Ovaldé et moi. Mon jardin , le soleil, les oiseaux et ce livre. Ce fut agréable. Nous sommes quelque part, chez les très riches et chez les très pauvres. La langueur des riches qui se transforme en neurasthénie, en résignation pour Vida. La dissidence pour Paloma , la fille de Vida, qui cherche ailleurs ce qu'elle ne retrouve plus chez elle. Adolfo qui a réussi , disons, à se sortir de son village, de sa misère, de sa rudesse, de ses liens familiaux troublants. Un policier, Taïbo, qui s'est plus qu'abandonné à la solitude. Des personnages qui se croiseront pour leur plus grand bien. Une langue fluide, poétique pour nous parler des troubles de l'âme, des chapitres courts qui servent bien le propos et toujours le chant des oiseaux .
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Et là... je vais m'attirer les foudres des fidèles de Véronique Ovaldé. Car NON, décidément, je ne suis pas perméable à son univers. Ce que je sais de Vera Candida ne m'avait pas emballée, Des vies d'oiseaux n'a pas fait mieux. le coup du pays imaginaire ne me séduit pas, les personnages sont caricaturaux (flic atypique, bourgeoise neurasthénique, mari despotique, ado rebelle, mauvais garçon etc...) et l'écriture, assez artificielle, mélange visiblement lyrisme et familiarité histoire de se donner un genre.

Seul frémissement notable, l'épisode de la chasse au bison (ceux qui ont lu comprendront). A ce grand moment de délire sauvage et hallucinatoire, j'ai ouvert un oeil (oui, je lis parfois les yeux fermés) et me suis surprise à penser « Tiens, finalement, ce bouquin vaudrait-il le coup ?...» Mais bon, avec douze pages plaisantes sur environ deux-cent trente, même si je suis une quiche en matière de chiffres, me voilà en mesure de conclure que ça fait un peu léger pour un livre, au final, assez inconsistant et vaguement soporifique.


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Des mots doux, de la poésie pour observer des vies dures, voilà la force de l'auteur. Il y a tout d'abord la mère, Vida, qui vit tel un oiseau dans une cage dorée. Elle a écrasé sa fille, Paloma de tout son amour et n'a rien vu venir. Paloma absorbait aussi les rancoeurs, la soumission, la non—vie de sa mère. Paloma a pris son envol en disparaissant avec un jeune délinquant originaire du même village pauvre et violent que Vida. La boucle est bouclée ? Non, Vida va devoir faire une sacrée remise en question et cela grâce à l'arrivée de Taïbo, enquêteur, dans sa vie. Se libérer de ses chaînes, apprendre à vivre à la bonne place, au bon moment, apprendre l'estime de soi, c'est le cheminement intérieur de tous les protagonistes de cette histoire.
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Comme dans le livre précédent ' Ce que je sais de Véra candida ' , j'ai essayé de trouver l'endroit où se déroule le roman , Cuba , Chili , Argentine ? Peine perdue , on est bien dans un pays imaginaire . L'auteur nous emmène dans un univers irréel , on doit se laisser porter par cette écriture magique , c'est un livre qui se lit facilement , très vite , où on ne se demande pas si on aime ou pas , on est emporté par quelque chose de magique .
Puis , je reviens sur terre et là , je fais deux petites constatations ,,j'adore le style , surtout le personnage de Vida , qui n'a jamais été elle -même , qui est comme dit l'auteur ' la reine du déni , qui offre à sa fille adorée ses robes préférées mais pas dans la bonne couleur , qui lui présente son futur amoureux , en ayant l'air de ne pas s'en rendre compte , c'est pour moi le personnage le plus réaliste , le mari Gustavo est décrit sans nuance , Taïbo est trop parfait , il est l'homme que toutes les femmes voudraient rencontrer , un être de papier donc , mais enfin ne boudons pas notre plaisir et prenons ce livre pour ce qu'il est , une friandise intemporelle à déguster d'urgence ;
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J'avais hâte de me plonger dans "Des vies d'oiseaux" dont on m'avait dit tant de bien. Et bien je suis déçue. Trop d'emphases et de critiques dithyrambiques m'ont fait espérer mieux ou autre chose.

L'écriture fluide est agréable à lire. de courts chapitres s'enfilent comme des plumes. C'est doux, léger. Trop sans doute. Les descriptions sont belles : on ressent la moiteur de l'endroit, la résignation… Bref, on s'ennuie ! L'énigmatique Vida est trop floue ; la jolie Paloma trop lisse et Taïbo trop ténébreux. Chacun vit dans une prison dorée, face à la vacuité d'une vie qu'il n'a pas choisie mais dont il accepte le vide. J'ai eu l'impression d'errer dans un roman de David Hamilton, entre flou, légèreté et surexposition. Mon Dieu, que tout cela manque de vie !!

Pourtant, cela aura pu me plaire.
L'histoire d'abord : celle de deux femmes qui souffrent de ne pas être aimées et cherchent à s'en sortir. Mais pourquoi diable ont-elles besoin d'un homme pour y arriver ? Sont-elles faibles ou désoeuvrées à ce point ? le désir qui pousse à s'affranchir des barrières sociales et familiales, ce n'est pas très original.
Le cadre ensuite : l'Amérique du Sud, le Mexique ou tout autre pays des environs. Une région où les gens ont le sang chaud et ne s'en laissent pas compter, où la vie est dure et n'épargne personne. Mais ici, les personnages sont las de vivre dans leur cage dorée. Toute énergie, toute fierté semblent les avoir quittés.
Les noms : rien n'est nommé au hasard dans ce récit. Ni Vida (la vie ?!) ni Paloma (la colombe)…
L'écriture : agréable, aérienne, très juste et superbement descriptive. Mais une phraséologie parfois déroutante de longueur. Une écriture mise au service d'une histoire dont le fond manque de profondeur, dont l'intrigue n'est pas, hélas, assez travaillée.

Un style superbe ne fait pas un livre à lui seul. L'histoire aurait mérité un peu de densité !
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C'est le jour où Vida Izarra téléphona à l'inspecteur Taïbo que sa vie commença à changer. Pourtant, elle ne lui dit pas que sa fille Paloma, âgée de dix-huit ans, était partie depuis quelques mois en compagnie d'Adolfo, le jeune et beau jardinier, sans jamais donner de nouvelles. Non, elle voulait se plaindre d'un mystérieux cambriolage. Alors qu'ils étaient partis en vacances avec son mari, des individus s'étaient introduits dans la maison pour y vivre sans voler aucun objet. Vida pensait que c'était Paloma qui s'était introduite chez eux mais elle menait depuis si longtemps une vie cotonneuse, dans sa grande villa aux baies vitrées condamnées, tel un bel oiseau dans sa cage dorée, qu'elle ne dit rien. Jusqu'à présent, elle se contentait de s'occuper son jardin et de servir occasionnellement de plante décorative dans les diners mondains de son mari…

Des vies d'oiseaux est moins envoutant et inventif que Ce que je sais de Vera Candida, mais ces deux romans ont malgré tout de nombreux points communs. Véronique Ovaldé explore à nouveau les relations de couples et familiales à travers le destin de femmes fuyants un lieu pour mieux s'extraire de leurs milieux. Son univers imaginaire plein de poésie et d'humour est un régal pour le lecteur.
L'histoire n'est pas originale pourtant la lecture de ce livre dégage un tel plaisir qu'on a envie de le recommander sans hésiter, pour passer un joli moment en compagnie de personnages attachants auxquels ont peut s'identifier...
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J'ai savouré l'écriture de Véronique Ovaldé jusqu'à l'insomnie, et c'était bon! J'aime les mots qu'elle choisit pour décrire les gens, les situations et les émotions, j'aime les gens qu'elle décrit, et je ne me lasse pas de les écouter. Sans modération et sans aucune objectivité!
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Très beau texte des personnages attachants dont on partage les problématiques, les moments de vie les douleurs. Des relations mère fille, d'amitié de conflit père fils. Un chasse croisé de vies et d'émotions qui nous montre qu'au fond il suffit juste de chercher à se connaître les uns les autres pour se comprendre et ne pas s'arrêter à des préjugés qui génèrent des conflits. Parfois oui nous ne connaissons pas nos propres enfants ou nos propres parents. J'ai beaucoup aimé
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La vie de Vida va se jouer sur un coup de fil, elle a en ligne l'inspecteur Taïbo pour lui signaler la disparition de sa fille Paloma , âgée de dix-huit ans, celle-ci a fugué probablement avec Adolfo le beau jardinier ; Vida est sans nouvelles depuis quelques mois...et Vida a été victime d'un mystérieux cambriolage chez elle.

Ce livre nous embarque dans un pays imaginaire à travers un véritable road movie, les personnages sont taillées pour affronter la futilité des choses, des vies d'errance ,une jeunesse désabusée,déracinée et l'on se retrouve dans la vallée des illusions perdues..
Véronique Ovaldé a l'art et la manière du funambule,les personnages sont toujours "prêts à tomber", cette atmosphère si particulière où seul l'urgence est de vivre au jour le jour, comme en apesanteur...une poésie particulière, inclassable.
.Très beau roman qui se "trame dans la même veine de "Ce que je sais de Véra Candida"
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Véronique Ovaldé nous emmène à Villanueva et à Irigoy, quelque part en Amérique du sud, peut-être au Mexique, peut-être ailleurs, rien n'est certain mais une indication anodine est qu'on y boit du maté. le réalisme et l'imprécision mêlés contribuent à nous perdre agréablement au royaume de la fiction. L'enquête d'un flic solitaire nous plonge dans des univers aussi éloignés que peuvent l'être une villa chic de Barbie et Ken version sud américaine sur les hauteurs et le village bidonville en contre-bas. Sous les dehors caricaturaux des personnages, une profusion de détails témoigne de l'acuité d'un regard tout en finesse.
J'ai très vite été happée par le récit vif, cousu d'observations justes et malicieuses sur les personnages. Il y a toujours un peu d'humour, ne serait-ce qu'en filigrane pour dédramatiser les situations dans lesquelles les personnages semblent enlisés, parfois durement. L'écriture est précise, sensible, audacieuse, souvent poétique mais sans ostentation. L'action, la narration sont privilégiées à de longues descriptions. Une extravagance y affleure parfois d'une manière très « ovaldienne », elle est part des personnages, part naturelle de l'irrationnel en eux, part de la vie donc part du récit. J'aime beaucoup.
Des vies d'oiseaux raconte comment l'attirance, l'amour pour un être qui semble sans lien avecl' univers social et culturel de départ peut déjouer les liens semblant définir la vie comme un destin. Résolument optimiste.
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