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Critique de gill


L'ombre de Jean Ray flotte au dessus de ce recueil. Thomas Owen, son auteur, était l'un de ses amis. Il nous livre un ouvrage réalisé presque "à la manière de ...".
"Cérémonial nocturne" contient 17 histoires originales destinées à faire frémir !
Elles sont toutes assez courtes, rapides et efficaces.
La dernière, "Étranger à Tabiano", plus longue, fait, elle, un peu moins d'une centaine de page.
La plus remarquable de ces nouvelles, dont la fin est faite d'un épilogue assez embrouillé et presque incompréhensible, s'intitule : "au cimetière de Bernkastel".
Thomas Owen y met en scène son ami et condisciple Jean Ray.
L'auteur assure de la véracité de l'histoire et y décrit le légendaire maître gantois du fantastique.
Il se lance, en compagnie du "grand bourlingueur cynique" à la recherche d'Esther von Schaefer, une gentille petite garce morte aux environs de la révolution bourgeoise et qui a bu sans doute plus de sang humain que celui-ci n'a bu de whisky, ce qui n'est pas peu dire !
Le ton du recueil est donné.
Malheureusement, il ne suffit pas d'évoquer Jean Ray pour livrer un chef d'oeuvre fantastique. Les textes sont assez bons dans leur ensemble, mais aucun ne fait saillie. le recueil, fait d'ambiance, ronronne sans jamais rugir.
Refermé, il est assez vite oublié.
Aussi pour me faire plaisir, j'ai ressorti un ancien numéro* de "Fiction", paru en mai 1964 et entièrement consacré à Jean Ray.
La nouvelle de Thomas Owen fait partie de son sommaire somptueux.

* "Fiction" n° 126 "spécial Jean Ray" paru en mai 1964

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