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Critique de Floccus



« La vraie difficulté quand on avait une maladie mentale, se dit-elle, c'était d'arriver à fermer sa gueule. » (149)

Passé « Petite Tortue », un tome trois un chouia décevant par son manque de surprise et sa réutilisation d'éléments rodés, la dépression de Bo arrive à pic ! Elle introduit une gravité qui renouvelle le ton de l'auteur. C'est le roman de la maturité, plus concentré, plus solidement construit. Les pistes de lecture sont multiples et offrent une approche riche des thèmes qui constituent l'essence de la série : les cultures amérindiennes, les troubles psychiques, leur vécu au niveau individuel aussi bien que la perception et la gestion qu'en fait la société. La romancière développe de plus en plus l'idée que les personnes vivant avec un trouble psychique peuvent apporter une parole neuve sur la réalité, mais elle n'est ni attendue ni entendue. Un oiseau de lune fidèle à l'esprit généreux et lucide d'Abigail Padgett qui commence à acquérir la solidité des rochers du désert.

« Pendant un siècle, les Kumeyaays avaient survécu comme des lézards dans un environnement aride dont personne ne voulait. » (235)

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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